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Au milieu des murmures de la passion et de l’attrait de l’expérimentation, toutes les rencontres sexuelles ne sont pas égales en matière de sécurité. Des acrobaties exaltantes à la tendresse romantique, certaines positions sexuelles comportent des risques cachés qui peuvent entraîner des accidents douloureux, des blessures et même des admissions aux urgences. Qu’en disent les spécialistes ?
Oui, faire l’amour peut être dangereux
La sexualité fait partie intégrante de l’existence humaine, explorant les frontières de la passion et de la connexion de la manière la plus intime. La pléthore de positions sexuelles disponibles pour les couples témoigne de notre créativité sans limites et de notre désir d’enrichir nos expériences amoureuses. Cependant, au milieu de l’extase et du frisson de l’exploration sexuelle, il existe une triste vérité : certaines positions sexuelles peuvent être très dangereuses pour la sécurité de ceux qui les pratiquent.
Il faut en effet savoir que les positions sexuelles peuvent être très simples et sensuelles ou très acrobatiques et aventureuses, répondant ainsi aux divers goûts et préférences des couples. Dans la majorité des cas, ce qui rend certaines positions dangereuses, ce sont les contorsions extrêmes, le manque d’équilibre et l’usage de force excessive. Si tout cela donne de bons indices sur le sujet, pour savoir quelles positions sexuelles sont les plus dangereuses, il n’y a rien de mieux que les données.
Dans ce cas-ci, ce sont les données des admissions que des chercheurs ont décidé d’utiliser pour savoir quelles positions sexuelles sont les plus dangereuses. Dans le cadre de leur étude, les scientifiques ont examiné les données de trois services d’urgence hospitaliers entre 2000 et 2013. Ils se sont principalement intéressés aux suspicions de fractures du pénis. Ces patients ont été approchés, puis interrogés sur leurs symptômes, le mécanisme du traumatisme et la position sexuelle dans laquelle ils se trouvaient au moment où cela s’est produit.
L’andromaque et la levrette en tête de liste
On leur a également demandé leur orientation et leur pratique sexuelles. D’après les résultats de l’étude publiée dans la revue Advances in Urology, les rapports hétérosexuels étaient la cause la plus fréquente de fracture du pénis, suivis de la masturbation du pénis, puis des rapports homosexuels. Parmi ceux qui s’étaient blessés au pénis lors d’un rapport hétérosexuel, 50 % des accidents se sont produits dans la position de l’andromaque, ou quand la femme est au-dessus de l’homme.
La levrette (lorsque l’homme se positionne derrière la femme alors que cette dernière est à quatre pattes) était le deuxième cas le plus dangereux. 28,6 % des patients ont déclaré qu’ils étaient dans cette position lorsqu’ils ont entendu un craquement au niveau de leur pénis. Enfin, 21,4 % des fractures se sont produites alors que l’homme était positionné au-dessus de la femme. Les données récoltées auprès des homosexuels reflétaient également ces résultats. Quant à savoir pourquoi la position de l’andromaque est si dangereuse, les chercheurs ont une théorie à ce sujet.
« Notre hypothèse est que lorsque la femme est au sommet, elle contrôle généralement le mouvement avec tout son poids corporel atterrissant sur le pénis en érection, sans pouvoir l’interrompre lorsque le pénis subit une pénétration dans le mauvais sens », ont écrit les auteurs de l’étude. « Au contraire, lorsque l’homme contrôle le mouvement, il a de meilleures chances de contrôler l’ampleur de la pénétration en réponse à la douleur liée aux lésions du pénis, en la minimisant », ont-ils ajouté. Par ailleurs, pour le sexe oral, faut-il cracher ou avaler ?