La police parisienne est actuellement sous le feu des critiques après que les forces de l’ordre ont violemment démantelé un camp de migrants en plein Paris. L’opération musclée a notamment impliqué l’utilisation de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement, un procédé qui a suscité une vague d’indignation.
Une intervention violente qui suscite l’indignation
Le 23 novembre dernier, des volontaires avaient procédé à la mise en place d’environ 500 tentes bleues sur la place de la République, au cœur de la capitale française. Ces tentes ont été rapidement remplies par des migrants, en majorité originaires d’Afghanistan, de Somalie et d’Érythrée. Ces abris de fortune n’ont cependant pas duré longtemps dans la mesure où la police est arrivée sur place peu de temps après pour évacuer les lieux. Des images et des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des forces de l’ordre en train de démonter les tentes, et dans certains cas, elles étaient encore habitées.
Face à cette réaction de la police parisienne, le ton est rapidement monté entre les forces de l’ordre et les migrants ainsi que les volontaires. Face à la cohue, la police a finalement décidé d’utiliser du gaz lacrymogène et des grenades de désencerclement pour disperser la foule. Sur les réseaux sociaux, des images montrant des policiers frappant les migrants à coups de matraque ont également scandalisé les internautes. Suite à l’altercation, plusieurs personnes ont demandé à recevoir des soins, a rapporté Corinne Torre, une membre du groupe Médecins sans frontières, qui avait assisté à la scène.
À noter que cet évènement intervient environ une semaine après que les migrants ont été évacués des abris de fortune de la banlieue nord de Saint-Denis sans être relocalisés. Suite à cette intervention musclée, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’a pas tardé à réagir. Dans un post sur Twitter, il a dénoncé ces scènes choquantes et a enjoint les responsables de la police à fournir une explication quant à leurs agissements. Pour se défendre, la police parisienne a affirmé que le camp avait été installé sans autorisation officielle. Malgré cette explication, une enquête interne a toutefois été ouverte.
Plusieurs enquêtes ouvertes sur les agissements violents de certains policiers
Gérald Darmanin a promis que les résultats de l’enquête seront rendus publics, a rapporté Associated Press. De son côté, le parquet de Paris a également ouvert une enquête pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique ». À noter que cette intervention de la police s’est faite à l’encontre des recommandations des conseillers locaux, des politiciens, des avocats et des organisateurs humanitaires qui y étaient opposés. Cet évènement intervient également à une période où les forces de l’ordre sont soumises à une pression croissante face à des accusations de racisme et de violences policières.
Quoi qu’il en soit, le ministre de l’Intérieur a également décidé d’apporter son soutien à la police. S’il a effectivement dénoncé certains policiers, il a également affirmé que cette intervention était tout à fait légitime. « Ces personnes étaient pour la plupart des sans-papiers et installées illégalement place de la République. Ce nettoyage était tout à fait légitime », a-t-il déclaré à France 2. Le ministre n’est pas le seul à avoir défendu la cause de la police. « Les images sont désastreuses, mais ces comportements ne traduisent pas ce qu’est la police », a notamment déclaré Matthieu Valet, représentant du Syndicat indépendant des commissaires de police, au magazine Marianne.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Le Monde
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Catégories: Société, Actualités
IL n’ont rien a faire ici et les associations qui montent des tentes sont hors la loi. Elles devraient etre poursuivies. Qu’elles aillent faire cela dans leur pays et nous verrons bien ce qui se passer!.Que ces intrus soient renvoyés manu militari s’il le faut et que leur complisces soient poursuivis. C’est l’ordre républicain
Ils n’ont rien à faire chez nous et doivent être expulsés sur le champs manu militari !. Tous les soit disants « humanitaires » complices doivent etre poursuivis et severemment punis pour agression contre la France et non respect des lois republicaines. Dans quel autre pays accepte t on le 10 éme de cela. Certainement pas le leur.
Bien dit Monsieur !
Les migrants foutent le bordel et nous devons les éjecter hors de l’espace public