Créer des inventions qui facilitent le quotidien de l’Homme est le lot de tous les scientifiques de notre ère. Ainsi, ils ont étudié la capacité incroyable du ganga du désert, un oiseau capable de transporter de l’eau à une distance considérable. Cela pourrait résoudre le manque d’eau de toute une population de gens vivant dans le désert.
Les capacités incroyables du ganga du désert
Cette propriété des plumes d’un oiseau pourrait inspirer une nouvelle génération de bouteilles d’eau, selon une étude publiée dans la revue Journal of the Royal Society Interface.
Un oiseau est magnifique quand il a un plumage coloré. Mais pour le ganga du désert mâle, ce n’est pas le cas. Sa magnificence réside dans sa capacité à absorber et à transporter l’eau avec ses plumes. Il peut la transporter sur une distance de plus de 20 km à une vitesse approximative de 40 mph (64 km/h).
En 1896, Edmund Meade-Waldo, un écologiste et ornithologue, était le premier à divulguer cette spécificité du ganga. Il a mené cette expérience avec des oiseaux qu’il a élevés en captivité. Mais il n’a pas reçu la réponse escomptée parce que personne ne l’a cru. Ce n’est qu’en 1967 que Gordon MacLean et Tom Cade ont pu légitimer cette découverte au sein de la communauté scientifique.
Solutionner le manque d’eau, pour le bien-être de la génération future
A partir du moment où le ganga du désert est devenu un objet scientifique, plusieurs chercheurs, dont ceux de l’université Johns-Hopkins et du MIT, se sont penchés sur son cas. Pour ce faire, ils ont utilisé du matériel d’appoint comme un microscope électronique à balayage, un microscope optique, une vidéographie 3D et une tomographie micro-informatique.
Les tiges d’une plume de cet oiseau ont des barbules et des barbes dans la zone intérieure. Celles-ci offrent une intégrité aérodynamique et une structure mécanique qui s’enroulent autour des parties de la zone intérieure. Ils ont fait des essais en plongeant une plume sèche dans l’eau puis hors de l’eau. En grossissant l’image, ils ont pu voir que la plume absorbait le corps liquide.
L’essentiel de cette découverte est de pouvoir s’en inspirer pour des utilisations sur l’Homme. Il faut dire que ce ne sont pas uniquement les oiseaux qui sont confrontés aux péripéties du manque d’eau des régions désertiques. Les scientifiques proposent d’utiliser les structures de la plume pour des filets collecteurs d’eau. Ainsi, il serait plus facile pour les habitants du désert, comme ceux de l’Atacama au Chili, de collecter le brouillard et la rosée du matin, et stocker de l’eau pour les sècheresses les plus dures.
Par Arielle Lovasoa, le
Source: New Atlas
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