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Une pilule orale anti-cancer offre des résultats inespérés lors d’un essai clinique

Un taux de réponse positive de 62,5 % a été observé

pilule-cancer
— Oleksiy Mark / Shutterstock.com

Administré quotidiennement à des patients souffrant d’une forme rare et agressive de cancer colorectal, le divarasib a récemment offert des résultats prometteurs, surpassant ceux des alternatives existantes.

Le divarasib

Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Nature Medicine, des chercheurs du Peter MacCallum Cancer Center ont constaté que l’association du divarasib et d’un autre composé anticancéreux appelé cétuximab entraînait chez 62 % des patients atteints d’une forme avancée de cancer colorectal (causée par une mutation génétique particulière) une réponse positive, impliquant la réduction de la taille de la tumeur ou sa suppression.

Plus tôt cette année, la même équipe avait observé un taux de réponse positive remarquable de 35,9 % lorsque le divarasib était administré seul. Selon les chercheurs australiens, le composé se révèle 50 fois plus ciblé et 20 fois plus puissant que les autres inhibiteurs ciblant la mutation KRAS G12C.

Si cette dernière, affectant une protéine contrôlant la division cellulaire, n’est observée que dans 4 % des cas de cancer du côlon ou du rectum, le divarasib promet d’améliorer significativement les perspectives des patients.

— Anatomy Image / Shutterstock.com

« La survie médiane sans progression [de la maladie] des patients de l’étude était d’un peu plus de huit mois et le traitement a été bien toléré avec des effets secondaires gérables », souligne Jayesh Desai, auteur principal de l’étude.

Une mutation impliquée dans la progression d’autres formes de cancer

Affectant également les cellules saines, les traitements conventionnels du cancer, tels que la chimiothérapie et l’immunothérapie, n’ont offert que des résultats modestes dans le cas de formes impliquant la mutation KRAS G12C.

Le plus souvent associée au cancer colorectal, elle joue également un rôle clé dans la progression accélérée du cancer du poumon non à petites cellules, suggérant que la prise de pilules de divarasib pourrait également bénéficier aux patients en étant atteints.

Par Yann Contegat, le

Source: Futurism

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