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Des ovnis apparaissent-ils vraiment sur ces photos du ciel des années 1950 ?

Des scientifiques ont découvert une poignée d’anomalies lumineuses improbables

Photo Espace Ovnis
— © Beatriz Villarroel et al 2025/CC BY 4.0

Dans les années 1950, des flashs lumineux intrigants ont été capturés sur des plaques photographiques de l’observatoire Palomar, en Californie. Deux études récentes, publiées dans Scientific Reports et Publications of the Astronomical Society of the Pacific, suggèrent que ces phénomènes pourraient être liés à des objets réfléchissants en orbite autour de la Terre, potentiellement associés à des phénomènes anormaux non identifiés (PAN), un terme élargi pour désigner les ovnis, qu’ils soient dans le ciel, dans l’espace ou même dans l’eau.

Le projet VASCO et la recherche des phénomènes transitoires

Depuis plusieurs années, des chercheurs, notamment l’astronome Beatriz Villarroel de l’université de Stockholm, scrutent des archives photographiques prises avant l’ère spatiale. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet VASCO (Vanishing and Appearing Sources during a Century of Observations), qui vise à détecter des phénomènes transitoires astrophysiques. Ces phénomènes incluent des objets lumineux apparaissant ou disparaissant subitement sur des images du ciel.

Les chercheurs ont découvert une corrélation statistique entre ces flashs lumineux et des observations de PAN signalées à la même époque. Selon Villarroel et Stephen Bruehl, coauteur de l’étude, ces transitoires pourraient être des objets en orbite terrestre qui, en entrant dans l’atmosphère, pourraient expliquer certaines observations de PAN.

Les chercheurs ont étudié 106 000 transitoires observés entre 1951 et 1957, avant le lancement du premier satellite Spoutnik 1. Ils ont constaté que ces flashs pouvaient provenir d’objets plats et réfléchissants, capables de refléter la lumière solaire de manière brève et intense. Selon l’étude, le nombre de phénomènes transitoires grimpe en moyenne de 8,5 % par observation de PAN signalée.

Observations marquantes et pistes d’explication

L’analyse des plaques photographiques a révélé que l’apparition de ces flashs lumineux était 68 % plus probable dans les 24 heures suivant un essai nucléaire dans l’atmosphère. Stephen Bruehl a également noté un lien intrigant entre ces phénomènes et les essais nucléaires : « L’ampleur de la corrélation était inattendue, surtout avec une précision temporelle aussi marquée, le lendemain des essais. »

Une autre étude menée par des chercheurs internationaux a mis en évidence un phénomène transitoire coïncidant avec des observations de soucoupes volantes à Washington, D.C., le 27 juillet 1952. Des flashs lumineux alignés sur une bande étroite ont été détectés, suggérant la présence d’objets réfléchissants en orbite. Ces phénomènes étaient moins fréquents dans les parties du ciel situées à l’ombre de la Terre, là où le soleil ne pouvait pas atteindre.

Les chercheurs écartent l’hypothèse selon laquelle ces flashs seraient causés par des retombées nucléaires, car ces dernières auraient laissé des traces floues sur les plaques photographiques. De même, ils jugent peu probable qu’un phénomène atmosphérique inconnu reste stationnaire pendant 24 heures après un essai nucléaire.

Des ovnis ou des défauts photographiques ?

Bien que les observations soient fascinantes, elles suscitent des débats. Certains pensent que ces flashs pourraient être des défauts ou des contaminations sur les plaques, qui ont été stockées durant des décennies avant leur numérisation. De plus, l’association entre les flashs et les observations de PAN repose sur des rapports dont la fiabilité peut être discutée. Les années 1950, marquées par une fascination pour les ovnis, pourraient expliquer une surabondance de témoignages coïncidant avec les transitoires.

Les chercheurs reconnaissent que corrélation ne signifie pas causalité. Villarroel et Bruehl envisagent aussi des explications alternatives, comme des phénomènes naturels encore inconnus. Cependant, tester l’hypothèse des essais nucléaires est aujourd’hui impossible en raison des traités interdisant ces expérimentations.

Pour l’instant, ces mystérieux flashs lumineux restent inexpliqués. Une piste pourrait consister à comparer ces observations avec des phénomènes similaires produits par des satellites modernes. Si des motifs identiques sont détectés, cela renforcerait l’hypothèse d’objets métalliques en orbite haute réfléchissant la lumière solaire.

Par ailleurs, un rapport scientifique confirme des observations d’ovnis à des altitudes déconcertantes.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: Space

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