Selon de nouvelles recherches, un phénomène naturel relativement rare pourrait expliquer la première « pêche miraculeuse », relatée dans le Nouveau Testament.
Miracle anoxique ?
Le lac de Tibériade, ou mer de Galilée, est une étendue d’eau douce située dans le nord d’Israël. Selon la Bible, il a été le théâtre de l’un des miracles les plus célèbres de Jésus. Après une nuit de pêche infructueuse, ses futurs disciples avaient, sur ses conseils, jeté une dernière fois leurs filets, et été récompensés par une prise miraculeuse.
Intrigués par deux évènements intervenus en mai et juin 2012, au cours desquels des milliers de poissons avaient été aperçus flottant à la surface du lac, les auteurs de la nouvelle étude ont établi le mécanisme potentiellement responsable de cette hécatombe.
Selon ces travaux publiés dans la revue Water Resources Research, lorsqu’ils soufflent au début du printemps, de forts vents d’ouest génèrent des ondes qui peuvent entraîner la remontée de la couche d’eau inférieure du lac, plus froide et extrêmement pauvre en oxygène, au sein de laquelle les poissons évoluant près du rivage se retrouvent piégés et meurent asphyxiés.
Un phénomène relativement rare
Qualifié de rare, ce phénomène s’était précédemment produit en 2007 et au début des années 1990, à chaque fois près de Tabgha, site localisé sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade où Jésus aurait accompli le miracle de la multiplication des pains, et serait apparu au même groupe de pêcheurs après sa résurrection.
Des évènements similaires ont également été documentés dans d’autres parties du globe, notamment le lac Érié, l’estuaire de la Neuse en Caroline du Nord, et le port d’Hamilton, au Canada.
En juin dernier, des chercheurs avaient déchiffré un papyrus vieux de 1 600 ans, évoquant un miracle accompli par Jésus à l’âge de cinq ans.
Par Yann Contegat, le
Source: IFL Science
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