Pour la première fois de son histoire, Blizzard s’attaque au monde du FPS. Le studio est réputé pour prendre son temps pour développer les meilleurs jeux possible tout en améliorant ce que propose déjà la concurrence. Ici, pas question d’ambiance militaire et de guerre moderne, mais plus d’une vision de notre monde entre science-fiction et super-héros et où chaque personnage a ses propres capacités. Lumière sur le FPS phare de 2016 !
D’après le cofondateur de Blizzard, Michael Morhaime, Overwatch a pour but de proposer une expérience vidéoludique accessible tout en entrainant les joueurs dans un jeu avec beaucoup de profondeur où les accros de FPS pourront développer leurs niveaux sans limites. Mais le premier objectif du jeu au niveau du gameplay est de privilégier le travail en équipe et écarter tout ce qu’il y a de plus cynique, cruel et solitaire dans la plupart des FPS actuels. C’est par exemple pour cette raison que Blizzard a décidé qu’il n y aurait pas de match à mort ou deathmatch comme dans tous les autres FPS du marché. Ici, pas question de jouer au loup solitaire. Il va falloir jouer pour faire gagner l’équipe !
Deux équipes de 6 joueurs s’affrontent sur des maps qui s’inspirent des pays de notre monde. Les deux modes principaux sont Convoi où l’équipe doit défendre un chargement sur un véhicule alors que les adversaires tentent de le faire progresser à travers la carte jusqu’à la victoire. On a ensuite Point de Contrôle où l’équipe attaquante doit s’emparer d’une zone de la carte alors que l’autre doit la défendre. Ces points stratégiques sont particulièrement difficiles à prendre, mais le point de respawn des défenseurs est bien plus éloigné que celui des attaquants. Des modes assez simples pour ne pas perturber un gameplay déjà fortement varié grâce aux multiples héros du jeu.
Ces derniers sont divisés en quatre catégories : Attaque, Défense, Tank et Soutien. Un tank pour absorber le plus de dégâts ennemis et se placer en première ligne, un soutien pour donner bonus à son équipe et handicaps à l’autre et bien sûr, attaque et défense à équilibrer en fonction du rôle de l’équipe et du mode de jeu. Contrairement aux FPS classiques où seules les armes choisies modifient le gameplay, Overwatch s’inspire du système de héros des MOBA comme Heroes of the Storm où chacun d’eux possède son éventail de capacités uniques. Avec 21 héros au lancement du jeu, vous avez donc accès à 21 styles de jeu différents !
Une soldate égyptienne équipée d’une armure à lance-roquettes lui permettant de voler ? On trouve Pharah. Un robot curieux d’explorer le monde capable de se transformer en tourelle à la puissance destructrice ? Vous avez Bastion. Un musicien à la renommée internationale qui soigne ses alliés et augmente leur vitesse grâce à sa musique ? C’est possible avec Lucio. Un gorille génétiquement modifié devenu scientifique et capable de se déchainer comme Hulk ? Winston est fait pour vous. Un casting aussi original que fun à jouer, avec chacun leurs propres histoires et un design atypique qui donnent vraiment envie de jouer davantage avec chacun.
Et c’est inévitable ! Car il est fortement déconseillé de vous cantonner à l’un des personnages sans explorer les autres. Le jeu vous pousse à changer de héros assez souvent afin de contrer les personnages que l’équipe adverse peut choisir. Bien entendu, ceux qui feront le choix de perfectionner le style de jeu d’un des personnages n’en seront que plus redoutables et apporter un contre ne sera sans doute pas suffisant pour l’arrêter. C’est pour cet élément clef du gameplay que Blizzard a décidé de ne pas faire d’Overwatch un jeu free to play comme Heroes of the Storm. Dans ce genre de jeux, les studios font des bénéfices en vendant des héros individuellement. Dans Overwatch, avoir accès à tous les héros est le coeur du gameplay, et ça ne serait donc pas logique de détruire cela simplement pour faire acheter les héros un par un.
Ne vous laissez pas intimider par la diversité des personnages. Il y en a pour tous les styles de jeux et un quart d’entre eux est étiqueté plus facile d’accès pour les nouveaux joueurs alors qu’une plus large portion reste bien plus difficile à maitriser, même pour des joueurs expérimentés. Dans ce registre, le premier personnage à venir en tête n’est autre que Tracer, la mascotte du jeu, qui peut se téléporter en un clin d’oeil derrière les lignes ennemies, tuer un ou deux adversaires puis effectuer un « Recall », la ramenant dans le passé à son emplacement avant d’attaquer ses ennemis. Des concepts déjantés qui font de Overwach un jeu unique en son genre en ayant osé mélanger des genres de jeu qui n’avaient rien à voir ensemble.
Nul doute que Blizzard a encore visé juste ! Alors que le studio se cherche pour préparer son histoire post-World of WarCraft, l’arrivée de MOBA comme Heroes of the Storm ou de FPS comme Overwatch ne fait qu’ajouter des succès à leur catalogue. Overwatch est un concentré de fun, à jouer de préférence avec des amis pour profiter de la profondeur du travail en équipe et des dizaines de combinaisons possibles entre les héros du jeu. Pour tous les amoureux de FPS ! Êtes-vous tenté d’essayer Overwatch et ses nombreux héros ?
Par Florent, le