Malgré les efforts effectués pour protéger leur environnement, les ours polaires sont menacés d’extinction. Les scientifiques sont d’ailleurs peu optimistes quant à l’avenir de l’espèce dans la nature. Selon une étude, un tiers de la population devrait disparaître en moins de 50 ans. En cause : le réchauffement climatique et une infertilité causée par l’Homme.
Créature emblématique des terres arctiques, l’ours polaire compte parmi les prédateurs les plus redoutables de la planète. Sa force et sa fourrure blanche, très utile pour se fondre dans son habitat et chasser le phoque, ne sont pourtant d’aucune utilité face à sa plus grande menace : la fonte des glaces. Une étude a d’ailleurs été menée sur la population d’ours polaires à l’état sauvage dans le monde et le constat est alarmant.
Selon l’Union for the Conservation of Nature, la population d’ours polaires va considérablement chuter dans les années à venir. A cause du réchauffement climatique, il y a 70 % de chances pour que le nombre d’ours peuplant la planète soit réduit de 35 % en moins de 50 ans. A l’heure actuelle, 26 000 individus ont été recensés, faisant de l’ours polaire une espèce vulnérable et en voie d’extinction dans la nature. Et les prévisions tragiques ont pour cause des raisons environnementales mais pas seulement.
La fonte des glaces en Arctique est la principale cause de cette effrayante prévision. Les chercheurs ont constaté que les 10 niveaux les plus bas de la glace de l’Arctique enregistrés grâce à un satellite ont tous eu lieu entre 2007 et aujourd’hui. Pire encore : la température en surface de la région a augmenté de plus de 2 degrés par rapport à l’ère industrielle (soit le double de la moyenne mondiale). A ce rythme, les spécialistes estiment que dans les années 2030, l’Arctique pourrait connaître ses premiers étés sans glace, ce qui serait catastrophique pour l’avenir des ours polaires.
Une autre raison pourrait toutefois causer cette baisse du nombre d’individus : les produits chimiques. Ces derniers peuvent avoir une influence néfaste sur le développement des ours polaires. Présents entre autre dans la nourriture qu’ils mangent, ces produits chimiques peuvent rendre stériles les mâles selon Viola Pavlova, chercheuse à l’institut d’Hydrobiologie de République Tchèque. Que ce soit pour réduire le réchauffement climatique ou l’impact des produits chimiques sur la chaîne alimentaire, c’est donc à l’Homme d’agir s’il ne souhaite pas voir disparaître d’ici une trentaine d’années l’ours blanc des banquises du globe.
Par Justine Manchuelle, le
Source: Phys
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