Si vous trouvez que certains services de livraison à domicile laissent à désirer, peut-être opterez-vous pour le service à domicile entièrement robotisé ? C’est l’idée d’une entreprise qui voudrait faciliter la livraison de nombreux produits et denrées en utilisant des drones !
Matternet est une start-up américaine à la vision assez originale. L’entreprise veut tenter de « créer le nouveau paradigme pour le transport en utilisant un réseau de véhicules aériens automatisés« . Les fameux drones, ces robots volants dont le pilotage n’est absolument pas pris en charge par l’Homme, seraient ainsi les facteurs du futur. Dans la vision de Matternet, ces drones seraient notamment utilisés dans les régions les plus démunies, où l’utilisation de drones livreurs pourrait faciliter l’acheminement de denrées de première utilité (eau, vaccins, nourriture, etc.).
Bien sûr, cette vision s’accompagne également de l’idée que ces petits robots volants à quatre hélices (aussi appelés quadcopters) pourraient être utiles pour délivrer des colis directement chez les particuliers. Plus besoin d’attendre que le facteur ou le livreur monte jusqu’à l’étage si vous habitez en appartement : le drone pourrait voler directement à votre fenêtre ou balcon pour vous remettre vos achats.
Des tests ont d’ores et déjà débuté en Dominique Républicaine pour prouver l’utilité et l’efficacité des quadcopters dans un milieu où le transport n’est pas forcément optimal. En revanche, vu la complexité du trafic aérien international, il semble compliqué de pouvoir faire voyager de tels drones d’un continent à un autre, voire même d’un pays à un autre (sans parler de l’autonomie de la machine).
Même si cette innovation reste cantonnée au transport d’objets utiles pour les populations les plus démunies, on est franchement fans du concept ! Et si ça se démocratise jusqu’à la livraison automatisée des colis, pourquoi pas 😀 ? Imaginez vous un futur proche où notre commande serait livré 30 minutes après son achat sur internet grâce à ces super-facteurs volants ?
Par Alex Dobro, le
Source: Le Journal du Geek