Aller au contenu principal

Partez à la découverte de ces 6 légendes urbaines terrifiantes inspirées de faits réels

Laquelle vous effraie le plus ?

Stars d’Halloween et des soirées entre amis, les légendes urbaines sont toujours très présentes. Souvent racontées d’une voix sombre et avec une torche pointant vers le visage, elles sont le meilleur moyen d’effrayer ses proches et de transmettre ces histoires qui terrorisent petits et grands. Cependant, certains de ces contes trouvent leurs origines dans des histoires qui se sont réellement passées ou dans de sombres faits retravaillés pour les rendre plus effrayants. De la réalité au conte traumatisant, découvrez ce qui se cache derrière 6 légendes urbaines populaires qui hantent les nuits de camping depuis des générations.

LE TUEUR DU SIÈGE ARRIÈRE

Histoire comptant parmi les plus connues, la légende du tueur du siège arrière terrorise petits et grands depuis longtemps. Par une sombre nuit, une femme au volant de sa voiture suit une route sinueuse pour rentrer chez elle. Cependant, elle remarque dans son rétroviseur les phares d’une voiture qui la suit. La voiture en question refuse de la doubler et suit la conductrice avec insistance, faisant de nombreux appels de phares.

Effrayée, la conductrice tente d’échapper à ce fou qui la traque sans relâche, en vain. Quand soudain, la conductrice aperçoit une station-service. Paniquée, elle décide de s’arrêter, pensant échapper à celui qui la suit. Mais le conducteur insistant s’arrête également. Après l’avoir raisonnée, il lui explique qu’il la suivait car il avait remarqué qu’un tueur était caché sur le siège arrière de sa voiture. Il faisait des appels de phares dans le but d’éblouir l’assassin qui cherchait désespérément à étrangler l’innocente conductrice.

Apparue dans les années 60, la légende du tueur au siège arrière diffère un peu selon les versions et les époques. Le conducteur effrayé est tour à tour un étudiant sortant d’une répétition de théâtre ou une femme rentrant du travail tandis que le « stalker » est selon le conteur un homme, un policier ou un employé du gaz.

Ce personnage est d’ailleurs un ajout pour édulcorer l’histoire car dans les faits, de nombreux cas de personnes se cachant sur le siège arrière d’une voiture pour tuer ou échapper à la police ont vraiment eu lieu. En 1964, un criminel voulant échapper à la police s’est ainsi caché à l’arrière d’une voiture. Cependant, celle-ci appartenait à un détective qui s’est vite débarrassé de son passager surprise. Depuis, la légende est toujours racontée mais même si elle se termine bien, il se peut que les conducteurs rentrant seuls le soir soient un peu moins sereins.

L’AUTO-STOPPEUSE DISPARUE

Côtoyer une personne seule au bord d’une route est rarement une bonne chose dans les légendes urbaines, et l’histoire de l’auto-stoppeuse ne fait pas exception. Deux hommes roulent de nuit quand ils aperçoivent sur le bord de la route une jeune femme errant seule. Voulant l’aider, ils s’arrêtent et lui demandent s’ils peuvent la déposer quelque part. Le jeune femme accepte, leur indiquant qu’elle souhaite rentrer directement chez elle.

La route est longue et avant d’arriver chez elle, la jeune femme s’endort sur la banquette arrière. Ne voulant pas la réveiller, les deux hommes sonnent d’abord à l’adresse donnée où une femme leur ouvre. Ils lui annoncent alors que sa fille se trouve sur leur siège arrière. Cependant, la femme est perplexe et un peu attristée : sa fille est en réalité morte depuis des années. Stupéfaits, les deux hommes retournent à leur voiture pour voir si la jeune femme y est toujours mais celle-ci a disparu. Seuls ses vêtements traînent sur le siège arrière.

Légende présente dans de nombreuses cultures, l’histoire de l’auto-stoppeuse compte autant de variantes que de pays. Différente en Algérie, à Hawaii, en Roumanie ou au Pakistan, cette légende est sans conteste l’une des plus anciennes racontées car on en retrouve des traces dès le 19e siècle.

Une vieille légende suédoise de 1602 parle également d’une femme errant le long de la route et prévenant les voyageurs que la peste était proche avant de disparaître. L’esprit encore présent dans le monde des vivants fait alors référence à une quête inachevée ou à une personne voulant avertir les autres pour qu’ils ne connaissent pas le même sort (souvent une mort violente).

LA MAIN LÉCHÉE

En pleine nuit, un enfant est réveillé par des bruits effrayants. Terrorisé et ne souhaitant pas quitter son lit, l’enfant glisse la main vers le sol. Son chien dort sous le lit et lui lèche la main afin de le rassurer. Les bruits se répètent tout au long de la nuit, et à chaque fois qu’il les entend, l’enfant pend sa main pour que son chien le réconforte.

Au petit matin, l’enfant quitte sa chambre serein. Cependant son chien est retrouvé pendu et ses parents gisent sans vie au sol. Terrorisé par ce qu’il voit, l’enfant l’est encore plus quand il découvre un mot écrit avec le sang de ses parents disant « Les humains peuvent lécher, eux aussi ».

Assez sordide, l’histoire de la main léchée effraie les plus jeunes depuis les années 60 surtout quand le conteur termine son histoire par un violent coup de poing pour faire sursauter son auditoire. Néanmoins, on retrouve des traces d’une histoire similaire dès les années 1870. La légende de l’époque évoque un voleur de bijoux qui a échappé à la surveillance des gardiens en leur léchant la main tel un chien.

LA FILLE AVEC UN RUBAN AUTOUR DU COU

Pour que l’amour puisse durer, même les couples les plus soudés peuvent avoir des secrets qu’il vaut mieux ne pas découvrir. C’est ce que prouve la légende de la jeune fille au ruban. Un homme et une femme se rencontrent et c’est le coup de foudre. Cependant, la jeune femme a une particularité : elle porte toujours un ruban autour du cou. Curieux, l’homme lui demande si ce ruban est important, ce à quoi la jeune femme répond oui sans donner plus d’explications.

L’HISTOIRE DU RUBAN EST L’UNE DES RARES À NE PAS TROUVER SON ORIGINE DANS DES ÉVÉNEMENTS RÉELS

Les mois défilent et l’homme, captivé par ce ruban, veut savoir pourquoi il est si important. Mais sa belle refuse toujours de lui expliquer pourquoi. Un soir, énervé, il décide de prendre une paire de ciseaux et de couper le ruban. Seulement, le ruban servait à garder en place la tête de la jeune femme qui, une fois coupé, tomba sur le sol.

Contrairement aux autres histoires, l’histoire du ruban est l’une des rares à ne pas trouver son origine dans des événements réels. Cependant, elle ressemble beaucoup à une nouvelle de 1824 intitulée « Les aventures d’un étudiant allemand » écrite par Washington Irving. Tout comme dans la légende, il s’agit de l’histoire de deux amants qui termine mal à la différence près que la jeune femme, suite à une nuit d’amour, est retrouvée morte le lendemain. Et c’est un policier qui défait le ruban de la jeune femme dont la tête roule au sol. Quant au jeune homme, accusé, il devient fou et est placé dans un asile.

LE CROCHET

Installés dans leur voiture, deux amoureux profitent quand, à la radio, une nouvelle survient : un meurtrier s’est échappé de prison et il a pour signe distinctif un crochet à la place d’une de ses mains. Peu rassurée face à cette nouvelle, la jeune femme insiste pour que son compagnon verrouille les portières, ce qu’il fait.

Néanmoins, la jeune femme reste inquiète imaginant alors que le tueur puisse utiliser son crochet pour briser une fenêtre. Après avoir insisté, le jeune homme raccompagne sa belle chez elle. Mais quand elle sort de la voiture, elle découvre alors qu’un crochet pend à la poignée de la porte…

Mis à part le crochet qui a été ajouté pour rendre l’histoire plus effrayante, les couples installés dans une voiture ont des raisons d’avoir peur. Un fait divers sordide est en effet à l’origine de cette légende. En 1942 en Pennsylvanie, Clarence Hill, un ancien militaire, a assassiné plusieurs personnes dans leurs voitures en se jetant sur leurs fenêtres, et ce, sans qu’elles ne se méfient. Et dans les années 60, l’histoire a même été imprimée et placée près desdits parkings pour avertir et dissuader les jeunes couples souhaitant un peu d’intimité.

LA LÉGENDE DE LA BABY-SITTER

Souhaitant sortir en amoureux, un couple fait appel à une baby-sitter pour garder ses trois enfants. La soirée se déroule sans encombre et une fois les enfants au lit, la baby-sitter passe le temps comme elle peut. Soudain, le téléphone sonne et une voix sinistre lui dit de vérifier si les enfants vont bien.

Les appels se multiplient, mais la baby-sitter, paniquée, refuse de monter. Quand elle décide d’appeler la police pour les alerter du danger, ceux-ci font une révélation effrayante à la jeune femme : les appels proviennent de la maison. Le tueur est à l’étage avec les enfants, et ils vont connaître, tout comme la baby-sitter, une fin tragique et particulièrement sanglante.

CETTE HISTOIRE EST LIÉE À DES FAITS RÉELS PARTICULIÈREMENT SORDIDES

L’histoire de la baby-sitter qui n’était pas seule est certainement la pire de toutes car elle est liée à une vague d’événements qui ont marqué les esprits dans les années 50 et 60. Pendant cette période, de nombreuses baby-sitters ont ainsi été agressées et assassinées, renforçant un stéréotype disant qu’il était dangereux de laisser une femme seule dans une maison. Selon certaines théories, ce choix de l’assassinat d’une femme serait aussi une forme de rébellion anti-féministe car les femmes n’étaient plus de simples gardiennes domestiques.

Qu’elles soient inspirées de faits divers sordides ou d’histoires inventées et racontées depuis des siècles, les légendes urbaines continuent de captiver les foules. Ces histoires que l’on se raconte au coin du feu demeurent intemporelles. Le fait qu’elles puisent leurs origines dans la réalité ne les rend d’ailleurs que plus effrayantes. Alors, amateurs de frissons de tous âges, méfiez-vous de ces contes macabres et continuez de les raconter pour que ces malheureuses victimes d’un jour continuent d’exister.

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Légendes ? Pas sûr ! Des cinglés, il y en a plus en liberté qu’à l’asile ! Pour ma part, je ne ferai jamais d’auto-stop !