Alors que Michel Temer a récemment cédé 4 millions d’hectares de forêt amazonienne aux géants miniers, les chercheurs, eux, n’ont pas arrêté leur travail pour autant. Sur ces deux dernières années, les scientifiques ont découvert pas moins de 381 espèces.
381 nouvelles espèces découvertes en seulement deux ans
381 espèces répertoriées en un an, cela équivaut à une espèce découverte tous les deux jours. Un résultat impressionnant pour un monde toujours plus connecté, dont le savoir, condensé dans les nouvelles technologie, continue d’être alimenté. Parmi ces nouvelles découvertes, on trouve 216 espèces de plantes, 93 espèces de poissons, 32 espèces d’amphibiens, 20 espèces de mammifères, 19 espèces de reptiles et un tout nouvel oiseau.
On compte notamment une nouvelle espèce de dauphin, le dauphin rose des rivières, dont le nom attribué est Inia Araguaiaensis. Mais aussi le singe titi à queue de feu, ou Plecturocebus miltoni, le bucconidae (Nystalus Obamai) dont le nom a été donné en hommage à l’ex-président des Etats-Unis Barack Obama, ou une raie (Potamotrygon limai).
Une biodiversité menacée par les gouvernements locaux
Dans un communiqué, la directrice des recherches de la WWF au Brésil et en Amazonie Sarah Hutchison a déclaré : « La découverte de 381 nouvelles espèces se doit d’être une prise de conscience pour les gouvernements des pays de la région amazonienne. Ils doivent stopper l’incessante déforestation et mettre en place un plan de préservation pour cette biodiversité sans égale. S’ils ne le font pas, alors la faune et la flore locale, connue ou inconnue, continueront d’être détruites de manière irréversible. »
Elle continue : « Nous ne sommes qu’à la face immergée de l’iceberg concernant la découverte d’incroyables espèces vivant en Amazonie. Mais alors que cette zone devrait être protégée, elle est encore plus menacée qu’auparavant. Il existe un véritable risque, au rythme auquel le changement prend place en Amazonie, que de nombreuses espèces s’éteignent avant même d’être découverte. » Rappelons en effet que le président brésilien a récemment offert 4 millions d’hectares de la forêt amazonienne aux industries minières privées. De quoi craindre pour la biodiversité de cet endroit unique au monde.
Par Steve Tenre, le
Source: IFL Science
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