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Cette espèce de lézard a passé un million d’années sur Terre avant que l’Homme ne la découvre

Malgré une étude approfondie de son environnement qui dure depuis des siècles, l’Homme continue de découvrir de nouvelles espèces. Parmi celles-ci, un lézard, Varanus semotus, détecté sur une île du Pacifique. SooCurious vous présente cet animal inédit.

L’île de Mussau fait partie d’un petit groupe d’îles de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans le Pacifique. Là, en 2012, alors que des scientifiques de l’université finlandaise de Turku faisaient des recherches, ils ont découvert une nouvelle espèce de lézard.

Génétiquement et physiquement proche de Varanus doreanus, ou varan à queue bleue, le reptile de l’île de Mussau est long d’un mètre à taille adulte. Surtout, il se caractérise par un corps noir, parsemé de petites taches jaunes et orange, ainsi que d’une queue bleue et d’une langue jaune pâle.

Varanus semotus vit dans les forêts côtières sèches situées en bordure de l’île et se nourrit, selon Valter Weijola, de l’université de Turku, « de tout ce qu’il peut attraper et tuer », comme des crabes, d’autres reptiles, des petits oiseaux et des oeufs. Les jeunes spécimens, eux, s’alimentent aussi d’insectes et peut-être même de plantes. Et s’ils connaissent déjà le régime alimentaire de l’animal, les chercheurs ne savent cependant pas encore comment il est arrivé sur l’île.

 

Varanus doreanus, un cousin de Varanus semotus :

Varanus-doreanus-shutterstock Varanus doreanus via Shutterstock

Les études génétiques montrent que l’animal a vécu isolé des autres espèces de lézards depuis un à deux millions d’années, régnant sur l’écosystème de l’île durant ce laps de temps. En revanche, il doit désormais partager le sommet de la chaine alimentaire avec un concurrent : le crapaud buffle, récemment introduit sur Mussau. Cela pourrait d’ailleurs considérablement remettre en question la survie du Varanus semotus, qui doit également faire face à la déforestation de son environnement.

Cette découverte est réellement intrigante car elle rappelle que, malgré la connaissance qu’a l’Homme de son environnement, il continue de trouver de nouvelles espèces, qu’elles soient terrestres, comme Varanus semotus, ou marines. Si la découverte de nouveaux animaux vous intéresse, arpentez les fonds marins à la rencontre d’organismes uniques au monde.

Par Maxime Magnier, le

Source: Gizmodo

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