La plateforme de streaming américaine deviendra-t-elle un jour inabordable pour ses utilisateurs ? C’est une hypothèse que l’on peut dresser alors que l’on apprend que le géant du streaming prévoit encore d’augmenter le prix de ses abonnements.
Netflix et la hausse de ses tarifs
Il fut un temps où les différents tarifs de Netflix (Essentiel, Standard et Premium) oscillaient de 7,99 euros et 8,99 euros jusqu’à 11,99 euros respectivement. Mais ça, c’était avant. Avant les multiples augmentations du prix des abonnements que les plateformes de streaming comme Disney+ et Warner Bros. décident d’appliquer, inflation oblige mais pas que.
Depuis janvier 2019, Netflix a augmenté ses prix à deux reprises. L’offre Standard est passée à 10,99 euros en juin 2019, avant d’atteindre les 13,49 euros en août 2021. Soit une augmentation de 23 %. Pour l’offre Premium, c’est une hausse de 29 % qui a été enregistrée avec un prix désormais fixé à 17,99 euros. C’est l’offre Essentiel qui s’en sort le mieux puisqu’elle est passée à 8,99 euros. Malheureusement, Netflix ne compte pas s’arrêter là.
Générer plus d’argent via les abonnements sans publicité
D’après le Wall Street Journal, Netflix devrait encore augmenter le prix de ses abonnements pour sa version sans publicité d’ici quelques mois. Toujours d’après le quotidien américain, l’entreprise californienne de Scotts Valley attendrait l’arrêt définitif de la grève à Hollywood. Pour rappel, les acteurs de l’industrie manifestent toujours pour une meilleure rémunération de leur salaire et de leurs conditions de travail.
Le Wall Street Journal précise que ni la date de lancement ni les nouveaux tarifs n’ont été communiqués par Netflix. Cependant, ce changement devrait arriver d’abord aux États-Unis et au Canada avant de s’étendre éventuellement au reste du monde.
Netflix et les autres plateformes de streaming justifient cette augmentation par le fait que leurs abonnements avec publicités génèrent plus d’argent par utilisateur que leurs abonnements sans publicité. Les abonnements sans publicités sont pourtant moins chers lors de la souscription.
Par Camille, le
Source: Wall Street Journal
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