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Ce n’est plus de la science-fiction : la DARPA teste un navire de guerre entièrement autonome

L’USX-1 Defiant est capable d’opérer sans supervision ni intervention humaine pendant plus d’un an

Un navire de guerre
Image d’illustration

Il y a quelques jours, l’Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA) a baptisé l’USX-1 Defiant, son nouveau « fleuron » capable d’opérer en mer sans supervision ni intervention humaine pendant plus d’un an.

L’USX-1 Defiant

Lancé en 2020, le programme NOMARS vise à développer une toute nouvelle classe de navires de guerre entièrement autonomes. Qui dit absence totale d’humains dit disparition de la salle de commandes, des espaces dédiés à l’équipage et au stockage de vivres, ainsi que d’un certain nombre d’« encombrants » (passerelles, systèmes de ventilation…).

Mesurant 55 mètres de long pour un poids de 240 tonnes, le compact USX-1 Defiant n’embarque que le strict nécessaire : des moteurs, une armada de capteurs et des armes conventionnelles. Capable de se ravitailler seul en carburant, il peut sillonner les océans à la vitesse de 20 nœuds (37 kilomètres/heure) pendant 12 mois. En l’absence d’opérations de maintenance, celle-ci tombera à 15 nœuds (27 km/h).

Semblables à ceux embarqués par les sondes spatiales, ses équipements robustes offrent selon la DARPA un haut degré de fiabilité. Le navire dispose également d’un « mode de secours », qui lui permettra de continuer à fonctionner si une partie d’entre eux venaient à être endommagés.

« Le Defiant est conçu pour effectuer de longues missions en haute mer », a déclaré Greg Avicola, responsable du programme NOMARS. « Il encaisse sans problème des conditions de force 5 et peut survivre à des eaux beaucoup plus agitées, poursuivant ses opérations une fois la tempête passée. »

Des avantage de taille

Dans un avenir proche, ce type de navires de guerre autonomes pourraient effectuer des missions en eaux hostiles sans risquer de vies humaines (du moins, côté américain), et réaliser des opérations de routine, incluant suivi d’engins sous-marins et patrouilles portuaires.

Sa taille réduite implique également qu’il puisse stationner dans de petits ports, accueillant habituellement des yachts ou des remorqueurs.

Une fois les essais en mer terminés, le Defiant sera transféré au Bureau du programme des systèmes maritimes sans pilote (PMS 406) de la marine américaine.

En juin, la DARPA avait établi un nouveau record en matière de transmission d’énergie sans fil.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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