Microsoft vient de conclure un accord avec une entreprise qui promet de produire de l’énergie de fusion nucléaire d’ici à 2028. Il s’agit d’un défi très ambitieux, car la fusion est une technologie qui n’a pas encore été maîtrisée par l’humanité. L’accord implique également Sam Altman, le PDG d’OpenAI, qui a investi dans l’entreprise de fusion.
Helion Energy est une start-up spécialisée dans la fusion nucléaire, fondée en 2013 et basée à Redmond, dans l’État de Washington. Elle est soutenue par Sam Altman, le PDG d’OpenAI. Sam Altman a investi 375 millions de dollars dans Helion Energy, selon le Wall Street Journal. Helion Energy affirme qu’elle dispose d’un prototype fonctionnel pour faire des démonstrations dans le courant de l’année.
Microsoft a signé un accord avec Helion Energy pour obtenir de l’énergie de fusion d’ici à 2028. L’accord prévoit que Microsoft fournira à Helion Energy des services informatiques et des logiciels en échange d’une partie de l’énergie produite par la start-up. L’accord comporte également une clause pénale : si Helion Energy ne parvient pas à atteindre son objectif d’ici à 2029, elle devra payer une somme importante (mais non divulguée) à Microsoft.
Brad Smith, le président de Microsoft, a déclaré au Wall Street Journal qu’il était optimiste quant aux progrès techniques de Helion Energy. Sam Altman, quant à lui, a déclaré qu’il était convaincu que la fusion nucléaire était l’une des choses les plus importantes pour l’avenir et l’amélioration de la qualité de vie. David Kirtley, le PDG de Helion Energy, a déclaré qu’il était important qu’il y ait des pénalités financières significatives pour sa start-up si elle ne tenait pas ses promesses.
L’accord entre Microsoft et Helion Energy est un pari audacieux sur la fusion nucléaire, une technologie qui suscite beaucoup d’espoir mais aussi beaucoup de scepticisme. De nombreux experts estiment que la fusion nucléaire n’est pas encore prête et qu’elle n’arrivera pas à temps pour résoudre les problèmes énergétiques et climatiques du monde. De plus, il existe d’autres projets concurrents dans le domaine de la fusion, comme le réacteur ITER en France ou le National Ignition Facility aux États-Unis.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: Futurism
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