Dans la culture moderne, Méduse est devenue célèbre pour être un être méchant et cruel qui transforme quiconque rencontrant son regard en pierre. Mais beaucoup de mystères trainent autour de l’histoire de la Gorgone. Si elle est souvent dépeinte comme étant un être fondamentalement mauvais, d’autres versions de son histoire affirment qu’elle est en fait la victime des vicissitudes et du mauvais jugement d’êtres plus puissants qu’elle.
Méduse est l’une des sœurs Gorgones dans la mythologie grecque et est toujours décrite comme étant un monstre. Il a été dit que ses cheveux étaient faits de serpents venimeux et qu’un seul coup d’œil dans ses yeux pouvait transformer une personne en pierre. Les histoires décrivent souvent ses victimes comme figées sur place, conservées sous forme de sculptures de pierre pour toute l’éternité. En fait, en lisant ces histoires, il est évident que les Grecs de l’Antiquité avaient peur d’elle. Cependant, elle n’a pas toujours été comme ça. Son histoire a en fait commencé avant qu’elle ne devienne un monstre.
Les trois sœurs Gorgones – Méduse, Esteno et Euryale – étaient les filles de Forcis et Ceto ; ou parfois, de Typhon et Echidna, selon les versions racontées. Dans les deux cas, ce sont des monstres du monde archaïque. Selon Hésiode, dans sa Théogonie, les Gorgones étaient les sœurs de Graeae, d’Echidna et de Ladon. Tous les frères et sœurs de Méduse étaient des monstres de naissance et, même si elle ne l’était pas, elle avait eu le malheur d’être transformée en la plus hideuse de toutes.
Méduse et ses sœurs Gorgones vivaient à Hespérides, au-delà d’Oceanus. Des auteurs ultérieurs, tels que Hérodote et Pausanias, établissent le domicile des Gorgones en Libye. Des sœurs Gorgones, seule Méduse était mortelle alors que ses sœurs étaient immortelles. Des trois sœurs, seule Méduse pouvait également prétendre être belle alors que les deux autres sont apparemment hideuses.
La malédiction de Méduse
Bien qu’Hésiode raconte la fin tragique de Méduse, il n’en dit pas davantage sur la Gorgone. En revanche, un récit plus complet de Persée et de Méduse se trouve dans Les Métamorphoses d’Ovide. On y raconte que Méduse était à l’origine une belle jeune femme dotée d’une magnifique chevelure. Elle a été désirée et courtisée par de nombreux prétendants. Comme elle avait fait vœu de servir Athéna, elle était considérée comme inaccessible aux hommes qui la poursuivaient. Cependant, avant qu’elle puisse être fiancée à un mari potentiel, Poséidon la trouva dans le temple d’Athéna.
Selon les différentes versions, certains racontent que Poséidon a réussi à conquérir Méduse. La version la plus courante raconte cependant qu’il l’a violée. Athéna fut très offensée par la violation de son temple sacré, et a puni Méduse en transformant ses belles tresses en serpents et en lui donnant le pouvoir destructeur de transformer en pierre toute personne qui la regardait directement. Les mythes décrivent sa transformation en monstre comme incroyablement douloureuse.
Une fois sa transformation achevée, Méduse fut condamnée à passer le reste de sa vie en isolement. Athéna la bannit dans une île isolée où elle ne serait plus en contact avec le monde extérieur. Son récit ne se termine pas avec son bannissement, cependant. Maintenant, les hommes ne la recherchent plus parce qu’ils veulent jouir de sa beauté. Ils l’ont poursuivie dans un but tout à fait différent : la tuer.
Méduse et Persée
Le mythe de Persée et de Méduse, selon Pindare et Apollodore, a commencé par une quête. Persée était le fils de Danaé et de Zeus. Le père de Danaé, Acrisius, avait prédit que le fils de Danaé le tuerait. Alors, Acrisius a enfermé sa fille dans une chambre en bronze, mais Zeus s’est transformé en une pluie d’or et l’a imprégnée quand même. Acrisius, ne voulant pas provoquer Zeus, jeta à la mer sa fille et son petit-fils dans un coffre en bois. La mère et le fils ont été sauvés par Dictys. C’était Dictys qui avait élevé Persée, mais ce fut le frère du roi Dictys, Polydectes, qui l’avait envoyé dans sa quête légendaire.
Polydectes est tombé amoureux de la mère de Persée et souhaitait l’épouser, mais Persée protégeait sa mère, car il pensait que Polydectes était déshonorant. Polydectes a cependant réussi à tromper Persée ; il a organisé un grand banquet sous prétexte de collecter des contributions pour le mariage d’Hippodamia, qui a apprivoisé ses chevaux. Il demanda à ses invités d’apporter des chevaux comme cadeau, mais Persée n’en avait pas. Quand Persée a avoué qu’il n’avait aucun cadeau, il a proposé d’offrir tout cadeau que le roi nommerait. Polydectes saisit l’opportunité de le déshonorer et même de se débarrasser de lui, et demanda la tête de Méduse.
Avec l’aide d’Athéna et d’Hermès – qui lui avaient donné plusieurs armes dont des sandales à ailes magiques, un casque, un étui et un bouclier en forme de miroir – il a combattu la Gorgone et a réussi à la décapiter en faisant en sorte que Méduse regarde dans le miroir de son bouclier. De sa tête décapitée jaillirent le cheval ailé Pegasus et le géant Chrysaor. Les sœurs de Méduse, les Gorgones, ont ensuite poursuivi Persée, mais n’ont pas réussi à l’attraper, car son casque magique le rendait invisible.
L’héritage de Méduse
Après avoir tué Méduse, il mit sa tête dans son sac, et il retourna à Seriphos. Cependant, lorsqu’il survola la Libye, des gouttes de sang de Méduse tombèrent au sol et se transformèrent immédiatement en serpents. On raconte que c’est pour cette raison que la Libye regorge de serpents. Après cela, Persée donna la tête de Méduse à sa bienfaitrice, Athéna, en guise de cadeau votif. La déesse la plaça sous l’égide de Zeus dans son temple.
Bien que Méduse soit généralement considérée comme un monstre, sa tête est souvent considérée comme une amulette protectrice qui éloignerait le mal. Ainsi, l’image de la tête de Méduse peut être vue dans de nombreux artefacts grecs et romains subséquents tels que des boucliers, des cuirasses et des mosaïques. Une tête de marbre de Méduse, vieille de 2 000 ans, a par exemple été retrouvée il y a peu de temps dans un ancien centre commercial romain en Turquie. Aujourd’hui, l’image la plus connue de la tête de Méduse appartient au logo de la société de mode italienne, Versace.
Athena était un peu trop idéalisée par les Grecs car elle était la première femme classée dans les meilleurs athlètes aux (vrais) jeux Olympiques… Meduza était experte en combat avec un style unique qui inspira bien plus tard le Taekwondo qui était surtout pratiqué par les rares femmes dont le triste destin était de faire la guerre ou défendre un territoire. Athena était principalement une excellente tireuse à l’arc en compétition niveau précision. Meduza était beaucoup plus agile, rapide et rusée. La plus redoutable guerrière avec deux épées et n’a connu que l’art du combat que pour se défendre ou faire la guerre. Voilà pourquoi elle est perçue comme un monstre comparée à Athena.
Elle ne se battait pas et ne tirait pas à l’arc pour le sport et la compétition, la violence n’est pas la douceur ou le plaisir ! C’est sûrement pour ne pas être détrônée et se sentir humiliée en tombant dans l’oubli qu’elle a fait exiler Meduza en lui offrant un sanctuaire dont la salle principale était immédiatement ce qu’un « visiteur » découvrait une fois descendu dedans. Beaucoup renonçaient à se battre dés que la première flèche venait frapper le mur ou une statue qui représentait juste le corps d’un soldat ou d’un homme de corpulence banale et commune aux autres hommes pour qu’ils puissent avoir le temps de voir la différence avec Meduza qui mesurait environs 1m85.
Son visage lacéré, balafré par des coups d’épées accentuait aussi ce mythe du monstre car elle devait être impressionnante et effrayante. Ceux qui l’ont affrontée sont morts marqués autant que ceux qui ont survécus. D’autant qu’ils n’avaient jamais vu de femme se battre comme ça. Elle était hors normes entre beaucoup d’hommes et toutes les femmes du monde jusqu’à aujourd’hui !
Si elle était née à nôtre époque, elle serait sûrement championne à l’UFC et peu de challenger, hommes ou femmes, accepteraient de l’affronter. Dans l’âme de beaucoup de guerriers, elle représente une reine qu’elle seule ne peut être à ce niveau. Si Persée à réussi à la tuer, c’est parce qu’ils sont venus à 3 et qu’elle était seule. Elle les auraient tous tués uns par uns si ils ne l’avaient pas eu par surprise ! Et c’est pour cet aspect déshonorant pour un vrai guerrier qu’ils ont envoyés un demi-prince devenu prince par alliance et toujours des soldats pour l’attaquer. Eux n’avaient pas de code d’honneur comme un guerrier. Ils faisaient ce qu’on leurs ordonnait. Elle aurait battu des gladiateurs sanguinaires, des centurions et des grands chefs de guerre si il aurait fallu le faire.
Elle n’avait jamais peur de rien à part de la colère des Dieux. Elle est morte avec beaucoup de secrets et des tas de choses à enseigner si elle avait pu vivre en paix. Mais elle n’a connu que l’horreur, la déception, la folie illusoire et absurde de la guerre, la détresse, le rejet, traquée comme une bête sauvage. Encore et toujours hors normes à côté de toutes les femmes ! On croît l’honorer en la qualifiant de Titan mais elle refuserait même d’être reine. Les reines ne sont pas faites pour être et mourir de cette façon là.
Son âme est encore là. Elle a peur de sombrer au néant, de ce qu’elle serait dans une autre vie et une autre galaxie très très lointaine. Elle se sent coincée là, elle se sent maudite sur la plus proche galaxie car on l’a appelée Andromède. Que c’est sur papier, dans l’espoir, la mémoire et l’actualité qu’elle déteste et fuit comme on devrait l’éviter aujourd’hui.
Parfois, elle combat 1 ou 2 démons pour apaiser sa conscience et se racheter auprès des Dieux. Elle se repose aux bouts du monde où il n’y a rien ni personne. Elle aime canaliser les chats de la jungle et elle garde des reptiles. Elle apprivoise les immense herbivores car elle aime les plantes et le goût des fruits. Elle ne revient au sanctuaire que pour boire du vin avec Achilles et quelques autres. Elle crie des fois comme une femme moderne sur ses potes préférés en les traitants de looseurs et d’ivrognes.
Il y en a toujours un pour lui répliquer : « Déconne pas Meduza ! Nous on l’aime bien c’t’endroit ! Nous sommes une voie, de puissants alliés, et tout comme toi, une loyauté sur laquelle nos coeurs peuvent compter et se reposer ! Tu es nôtre couronne de laurier, c’est un honneur pour nous de la festoyer ! »
Votre commentaire m’intéresse beaucoup Taolos, est-ce que vous auriez des références bibliographiques?
date de naissanxce stp