En Allemagne, certains soldats ont un sein qui pousse à cause de la façon dont ils paradent dans les défilés. Le fait qu’ils frappent leur fusil contre la partie gauche de leur torse leur provoque une poussée mammaire de ce côté. Explications.
C’est une étude qui aurait pu faire bien rire d’autres pays à une époque ! Les soldats allemands et plus précisément ceux du Wachbataillon ont le sein gauche qui pousse à cause de la façon dont ils défilent.
En effet, ce phénomène a été rapporté par le service de santé de l’armée allemande elle-même, qui a constaté que certains soldats passaient d’un bonnet A à un bonnet B. Ce serait la manière dont ils frappent leur fusil contre la poitrine pendant qu’ils défilent qui serait à l’origine de cette gynécomastie (terme désignant la poussée des seins chez l’homme). Le fait que ces soldats frappent leur lourd fusil contre la partie gauche de leur thorax provoque une stimulation des glandes mammaires, qui sont bel et bien présentes chez l’homme, ce qui crée des hormones faisant, par conséquent pousser le sein gauche.
Le professeur Bjorn Krapohl, directeur du département de Chirurgie plastique à l’hôpital militaire de Berlin explique que ce phénomène est, selon lui, clairement lié à la façon dont les soldats manient leur fusil. « Il y a un lien entre l’activité des gardes du bataillon et le développement de leur sein gauche. Ils doivent changer leur manière de se servir de leur arme. Le fait qu’ils tapent constamment cette dernière contre la partie gauche de leur poitrine est clairement un facteur » explique le professeur.
Aujourd’hui 74 % des soldats du Wachbataillon ont constaté une gynécomastie, ce qui constitue comme le démontrait Bjorn Krapohl, une cause indéniable de cette anomalie répandue au sein du bataillon.
On a d’abord bien rigolé en imaginant le torse de ces soldats. Puis on s’est demandé pourquoi eux-mêmes ne proposaient pas de changer leur défilé. Pensez-vous que les dirigeants du Wachbataillon devraient s’inquiéter de la gynécomastie de leurs soldats ?
Par Alexis Pommier, le
Source: Première