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La plus lointaine « étoile » jamais observée, Earendel, pourrait être un amas d’étoiles. Grâce aux données du télescope James-Webb, les scientifiques révisent leur interprétation de ce point lumineux observé à 12,9 milliards d’années-lumière, précédemment identifié comme une étoile unique.
Cette remise en question pourrait transformer notre compréhension des premières structures de l’Univers.
Un effet de lentille gravitationnelle révèle les premières formations stellaires observables
Earendel se situe dans la galaxie Sunrise Arc. Elle est visible uniquement grâce à un effet de lentille gravitationnelle, provoqué par l’amas de galaxies WHL0137-08. Ce phénomène amplifie la lumière d’un objet très éloigné, générant un grossissement naturel d’environ 4 000 fois.
Grâce à cela, les télescopes Hubble puis James-Webb ont détecté un point lumineux datant de l’époque où l’Univers avait seulement 7 % de son âge actuel.
Une telle observation semblait hors de portée. Pourtant, la relativité générale d’Einstein explique cette déviation de la lumière, semblable à une loupe cosmique. En conséquence, cette amplification fournit des données inédites sur les toutes premières structures de l’Univers observable.
Des données spectrales récentes indiquent un amas d’étoiles plutôt qu’une étoile unique
Initialement, les chercheurs croyaient avoir trouvé une étoile massive de type B, très chaude et d’une brillance exceptionnelle. Sa masse était estimée entre 50 et 100 fois celle du Soleil. Cependant, les analyses spectroscopiques de James-Webb, via l’instrument NIRSpec, ont remis cette idée en cause.
En effet, le spectre observé ne correspond pas à celui d’un astre isolé. Au contraire, il évoque une émission composite, issue de plusieurs jeunes étoiles rassemblées dans un amas globulaire en formation. Ce type d’amas, souvent ancien et éloigné du centre galactique, apparaîtrait ici dans une phase de naissance. Ce constat bouleverse donc les modèles classiques de la formation stellaire et galactique.
Une nouvelle vision de l’Univers primitif portée par l’étude d’Earendel
Si Earendel s’avère être un amas d’étoiles naissantes, cette conclusion redéfinit notre vision de l’évolution cosmique primitive. Cela prouverait que des structures collectives complexes existaient quelques centaines de millions d’années après le Big Bang.
De plus, une telle découverte implique aussi que les trous noirs supermassifs pourraient résulter de la fusion d’amas stellaires denses, présents très tôt dans l’Univers. Dès lors, les scientifiques envisagent de réexaminer d’autres objets lointains, autrefois interprétés comme étoiles solitaires.
Pour confirmer cette hypothèse, les astronomes étudient de près la variabilité lumineuse d’Earendel et les signatures chimiques captées par James-Webb. Ces données permettront de choisir entre une étoile géante unique ou un amas stellaire compact.
Ainsi, ce cas illustre combien la synergie entre technologies d’observation avancées et expertise scientifique est essentielle en astronomie. Qu’il s’agisse d’une super-étoile ou d’un amas naissant, Earendel reste une clé pour comprendre les origines de l’Univers.
les astronomes transformés en astrologues ! Quel décan et quelle maison pou Earandel ?? Le journaliste Eric Rafidiarimanana est il blagueur ou ignorant ?
Bonjour, mais comment peut-on dire qu’il n’y avait rien avant le big-bang ??? et d’un coup, big-bang ??? je ne le crois pas c’est comme l’histoire de l’œuf ou de la poule qui est arrivée en premier ???