Le désastre de Fukushima, au Japon, a laissé des traces, c’est certain. Les scientifiques commencent à se rendre compte de certains dégâts causés par les radionucléides relâchés dans l’air, comme la mutation d’une race de papillon qu’ils ont constatée après des analyses. 

C’est au cours de cette catastrophe qu’une libération massive de radionucléides (tel le césium 137) a eu lieu, le 12 mars 2011. Les scientifiques se sont alors posé des questions sur les conséquences de cette pollution radioactive. Joji Otaki, de l’University of the Ryukyus, a donc commencé à faire des prélèvements sur le terrain et a choisi une race de papillon très répandue au Japon, le lycénidé Zizeeria maha, un bon indicateur biologique.

Après en avoir élevé plusieurs générations, les chercheurs ont découvert des anomalies sur la descendance des papillons ayant été exposée aux radionucléides. Les scientifiques ont donc constaté que les gènes mutants pouvaient se transmettre. Après avoir présélectionné d’autres papillons en septembre 2011, les scientifiques ont observé des taux impressionnants de malformations : niveau des antennes, des pates et du coloris. Les chercheurs ont pu constater la relation entre la pollution de Fukushima et les mutations génétiques aléatoires ! Mais selon eux, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure et attendre les autres expériences sur des animaux qui détermineront si des dangers existent pour l’homme et lesquels.

Que pensez-vous de ces problèmes de pollution dus à Fukushima ?

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