Des chercheurs viennent de mettre au point une caméra super précise qui peut traquer n’importe quel objet ou personne qu’elle filme quelle que soit sa vitesse. Avec cette technologie, même Superman ne serait pas l’abri !
Inventée conjointement par des chercheurs de l’université de Tokyo et du laboratoire Ishikawa Oku, cette caméra est capable de traquer un objet et de le suivre dans n’importe lequel de ses mouvements systématiquement. Celle-ci peut maintenir son objectif visé vers l’objet en question pour ne pas perdre une seule miette de ses différents mouvements. Un premier prototype utilise actuellement deux miroirs dissociés l’un de l’autre qui servent à la panoramique et à l’inversion de l’image qui fonctionnent à l’ordre d’1 millième de seconde.
Le résultat est particulièrement stupéfiant puisque la caméra fixe son objectif sur l’objet en mouvement, en l’occurrence une balle de ping-pong, et diffuse ainsi une image très nette de la balle même lorsque celle-ci bouge. La mise au point est donc instantanée et ne se perd jamais puisque la caméra suit à la trace les mouvements de la balle. Seuls les objets et décors alentours deviennent flous à l’écran, témoins de la vitesse du mouvement.
Les inventeurs ont spécifié que leur technologie pourrait notamment être utilisée dans la retransmission d’événements sportifs comme des matchs de baseball, de football ou de tennis. Cela permettrait aux caméramans d’avoir moins de difficultés à manier leurs caméras pour capturer les images d’un pénalty, d’un home-run ou d’un échange de coups de raquettes. Surtout que la caméra pourra également calculer les trajectoires et ainsi suivre de façon autonome une balle en plein mouvement.
C’est une invention vraiment impressionnante ! On a hâte de la voir utilisée pour la retransmission de matchs de baseball ! Mais on espère aussi qu’elle ne sera pas utilisée pour suivre le moindre de nos mouvements, même à 130km/h en voiture… Qu’en pensez-vous : avancée technologique prodigieuse ou sujet d’inquiétude à propos de la vie privée ?
Par Alex Dobro, le
Source: Gurumed