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Kilauea explose en direct : trois geysers de lave engloutissent une caméra, l’USGS filme sa propre destruction

Depuis fin 2024, le Kilauea, situé sur l’île d’Hawaï, connaît une activité éruptive continue. Le 6 décembre 2025, une caméra de l’USGS (United States Geological Survey) filmait à proximité du cratère. Elle a été détruite pendant un épisode éruptif tout en continuant à transmettre des images jusqu’à son engloutissement sous les débris volcaniques.

Vue aérienne d’un lac de lave actif dans le cratère du volcan Kilauea, avec des fissures incandescentes et de la fumée s’élevant dans l’air.
Le lac de lave du Kilauea révèle un réseau spectaculaire de fissures incandescentes au cœur du cratère. – USGS

Éruption du 6 décembre : une triple fontaine de lave observée en moins de douze heures

Le 6 décembre 2025, trois évents ont projeté simultanément des fontaines de lave dans le cratère Halema’uma’u. Cette séquence a duré moins de douze heures. Les scientifiques ont estimé que 12 millions de mètres cubes de lave ont été émis durant cette période.

Un dispositif de surveillance visuelle du cratère actif, installé près du bord, a capté l’événement. Il a été directement touché par les projections volcaniques. La caméra a transmis des images jusqu’à sa destruction. Elle a permis un enregistrement direct de l’éruption dans ses phases les plus actives.

L’éruption de 2024-2025 s’inscrit dans une activité volcanique prolongée sans interruption majeure

Depuis décembre 2024, les chercheurs ont recensé plus de quarante épisodes d’effusion. L’activité s’est concentrée autour du cratère sommital Halema’uma’u. Des pauses courtes ont ponctué des reprises fréquentes.

Ce comportement correspond à celui observé historiquement. Le Kilauea enregistre en moyenne une à deux éruptions par an. Cependant, la répétition rapprochée des séquences éruptives distingue cette période. Certaines fontaines de lave ont atteint des hauteurs inhabituelles.

Les scientifiques ont utilisé ces données pour étudier les effets sur la morphologie du cratère. En outre, elles éclairent la compréhension des pressions magmatiques internes et leur rôle dans les cycles éruptifs.

Les signaux géophysiques actuels indiquent une persistance de l’activité magmatique en profondeur

Les capteurs montrent que le sommet du volcan continue à se soulever. Cela indique une accumulation progressive de magma sous la surface. De plus, les experts observent des températures élevées et émissions gazeuses continues.

Les chercheurs considèrent ces signaux comme des indicateurs d’une activité encore présente. Ainsi, le système de surveillance en temps réel du volcan suit ces évolutions pour ajuster les niveaux d’alerte. Les autorités locales reçoivent régulièrement les informations mises à jour.

Les images de la caméra détruite apportent des données utiles sur les phases initiales de l’éruption

La caméra de l’USGS a documenté en direct les premières secondes de l’éruption. Elle a capté le déclenchement des jets volcaniques initiaux, la dispersion rapide des matériaux et l’expansion des matières.

Ces images permettent d’analyser les caractéristiques physiques des projections volcaniques. Elles fournissent aussi des repères pour modéliser les impacts sur les instruments de terrain. Ce matériel visuel complète les relevés thermiques et sismiques.

Enfin, cette approche multidisciplinaire de l’analyse éruptive enrichit les études scientifiques. Elle renforce également les moyens de surveillance à long terme.

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