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Qui était John Wayne Gacy, le plus grand serial killer américain ?

Surnommé le clown tueur, il a torturé, violé et tué des adolescents

John Wayne Gacy
© еонид Сиб / Wikimedia Commons

Dans les années 70, les États-Unis découvrirent les meurtres horribles de John Wayne Gacy, clown pour amuser les enfants le jour, et véritable tueur la nuit. Découvrez l’histoire de celui qui inspira Ça de Stephen King, mais aussi de nombreux autres artistes.

Un tabou et un secret

John Wayne Gacy est né en 1942, à Chicago, dans l’Illinois. Son enfance n’est pas des plus heureuses. En effet, le jeune John Wayne Gacy souffre d’une maladie cardiaque congénitale. Il souffrira alors toute sa vie de sa santé fragile et de surpoids. Bien qu’il ne soit pas très populaire auprès de ses camarades de classe, ses enseignants l’apprécient beaucoup. Même s’il était un enfant rêveur et têtu. Par ailleurs, John Wayne Gacy aimait beaucoup faire partie des scouts, dont il se lia rapidement d’amitié avec certains. Cependant, l’enfance de John Wayne Gacy n’était pas si joyeuse. En plus de sa maladie cardiovasculaire, les médecins découvrirent un caillot de sang dans son cerveau. Ainsi, John passa aussi une grande partie de son enfance à l’hôpital.

Par ailleurs, son père était violent avec lui. Il le traitait régulièrement de « poule mouillée » en raison de sa santé fragile, et le frappait à coups de ceinture. Mais ce qui marqua certainement le plus l’enfance de John Wayne Gacy, ce fut son agression. Alors âgé de sept ans, un ami de la famille Wayne Gacy agressa sexuellement John. De peur de se faire frapper, John ne dit jamais rien à ses parents. À l’âge de 17 ans, John quitte la maison familiale et commence à travailler dans un salon funéraire. C’est à ce moment-là qu’il eut une fascination morbide pour les cadavres. Effectivement, un soir, il se serait glissé dans le cercueil d’un jeune adolescent et aurait passé la nuit à le caresser. Cette fascination morbide lui fit peur, il quitta le salon funéraire et épousa, quelque temps après, Marlynn Myers.

Une tentative de vie normale

A cette période, John Wayne Gacy, fraîchement diplômé de l’école de commerce de l’université de North Western, est responsable d’un magasin de vêtements pour hommes. En effet, très bon commerçant, il a gravi les échelons rapidement. De plus, son beau-père lui propose de reprendre la gérance de trois restaurants de fast-food KFC. John était très apprécié de ses employés, mais aussi de ses amis et voisins. En somme, John tenta tant bien que mal de vivre une vie normale. Pourtant, il cachait un autre secret, puisque John Wayne Gacy rejoignit les Waterloo Jaycees, un groupe d’hommes d’affaires qui faisait souvent appel aux services de prostituées. Il consommait aussi énormément de pornographie et de drogues.

De plus, John ouvrit un club clandestin dans l’un des sous-sols de ses restaurants. Ainsi, les jeunes adolescents des alentours, et même ses employés, pouvaient jouer au billard tranquillement. Ce qui aurait pu sembler un brin innocent se révéla être une ascension vers la perversité. En 1967, John engagea Donald Voorhees dans un de ses restaurants. Et un soir, tout bascula. Effectivement, John fit boire le jeune Donald et le força à avoir des relations sexuelles orales. Donald se tut pendant un an, puis finit par tout confesser à son père en 1968. Cette affaire révéla au grand jour les tendances perverses de John Wayne Gacy, brisant aussi son image irréprochable.

Première condamnation

John était, à cette époque, très impliqué en tant que bénévole dans de nombreuses activités de la ville. Il aimait aussi beaucoup se déguiser en clown pour animer les anniversaires des enfants du quartier, ou encore pour divertir les enfants dans les hôpitaux. En somme, tout le monde le voyait comme un homme jovial, gentil, avec le cœur sur la main. Néanmoins, l’accusation de Donald Voorhees révéla les travers sordides de John Wayne Gacy. Lors de son procès, il plaida coupable pour sexe oral entre deux hommes, et fut condamné à 10 ans de prison. Divorcé, il sortit au bout de deux ans et fut obligé de retourner vivre chez sa mère.

De retour à Chicago, John tenta de violer un jeune adolescent. Ce dernier ne vint jamais au procès, et Gacy fut libre. En 1971, ce dernier emménage au 8213, avenue West Summerdale, cette maison en briques jaunes deviendra le cimetière de 29 jeunes garçons. Il reprit son costume de clown et prit Pogo comme nom de scène. Les habitants du quartier le connaissaient plus sous ce nom que celui de John Wayne Gacy. Effectivement, il amusait les enfants avec son déguisement, faisait du porte-à-porte pour dire aux habitants d’aller voter, etc.

Pogo, le clown tueur

John Wayne Gacy commit son premier meurtre sur la personne de Timothy McCoy. Ainsi, de 1972 à 1978, John Wayne Gacy aurait commis 29 meurtres, sur des jeunes garçons du quartier. Prétextant les payer contre de petits travaux, celui qui est surnommé aujourd’hui « Killer Clown » les amenait dans son sous-sol, les menottait, puis il les torturait, les violait et jetait leur cadavre dans son vide sanitaire. Presque à chaque fois, les victimes choisies par John Wayne Gacy étaient des vagabonds, des garçons dont peu de personnes se souciaient.

Cependant, John allait être bientôt rattrapé par ses vices. En effet, son 33e meurtre ne se déroula pas comme prévu. En décembre 1978, la mère de Robert Piest alla chercher son fils. Ce dernier lui dit qu’il devait aller voir un client. Seulement, à minuit, Robert Piest n’était toujours pas de retour, et sa mère se rendit au poste de police pour le déclarer disparu. Rapidement, il s’avéra que le client en question n’était autre que John Wayne Gacy. Lorsque les autorités fouillèrent la maison de Gacy, elles découvrirent des traces du passage de Robert Piest. Le 22 décembre 1977, John avoua les meurtres d’une dizaine d’adolescents. Exactement 29 corps de jeunes hommes ont été retrouvés dans son vide sanitaire.

Lors de son procès, Gacy plaida l’aliénation mentale, espérant échapper à la peine de mort. Néanmoins, le jury ne le crut pas et John Wayne Gacy fut condamné à mort. Il fut exécuté par injection létale le 10 mai 1994. Mais l’historie de John Wayne Gacy ne s’arrête pas là puisque son personnage a inspiré de nombreux artistes, comme Stephen King pour It, ou encore Ryan Murphy pour la série American Horror Story. Il apparaît aussi dans un épisode de South Park, ou dans Supernatural, et a même inspiré de nombreuses chansons. Par ailleurs, voici 8 tueurs en série qui ont marqué l’histoire par leurs crimes effroyables.

Par Manon Fraschini, le

Source: All that is interesting

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