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Jamie Lee Curtis déteste la chirurgie esthétique et l’a fait savoir sans retenue dans un entretien. Si elle ne veut blâmer personne, elle n’hésite pas à fustiger la pratique.
Jamie Lee Curtis n’a pas mâché ses mots pour qualifier la tendance qui règne à Hollywood autour de la chirurgie esthétique. Dans les colonnes de The Guardian, l’actrice oscarisée apparaît en photo avec de fausses lèvres pulpeuses et maquillées. Un style qui dénote avec les propos sévères qu’elle tient à l’encontre de cette injonction hollywoodienne. Elle n’hésite d’ailleurs pas à qualifier la chirurgie plastique de « génocide ».
« J’utilise ce mot depuis longtemps, et je l’utilise précisément parce qu’il est fort. Je crois que nous avons anéanti une ou deux générations d’êtres humains naturels », pense-t-elle.
Puis de tacler cette pratique beaucoup trop répandue de nos jours :
« L’idée que l’on puisse modifier son apparence grâce à des produits chimiques, des interventions chirurgicales, des injections… défigure des générations de femmes, majoritairement, qui modifient leur apparence. Et l’IA y contribue, car aujourd’hui, les gens veulent un visage filtré. Je ne suis pas filtrée pour le moment. Dès que j’applique un filtre et que je vois l’avant et l’après, difficile de ne pas se dire : ‘Oh, eh bien, c’est mieux.’ Mais qu’est-ce qui est mieux ? Le mieux, c’est le faux. Et les exemples sont trop nombreux – je ne les citerai pas – mais très récemment, nous avons été victimes d’une vague d’attaques médiatiques », s’insurge-t-elle.
Le recours à la chirurgie esthétique à Hollywood est un secret de polichinelle. Mais Jamie Lee Curtis se « fiche » que certains de ses amis et partenaires de jeu en abusent.
« Peu importe. Je ne fais pas de prosélytisme. Je ne dirai jamais un mot. Je ne dirai jamais à quelqu’un : ‘Qu’as-tu fait ?’ Tout ce que je sais, c’est que c’est un cycle sans fin. Ça, je le sais. Une fois qu’on a commencé, on ne peut plus s’arrêter. Mais ce n’est pas mon rôle de donner mon avis ; ce ne sont pas mes affaires », conclut-elle.
Au cours de cet échange, l’actrice a admis être elle-même passée par la case bistouri à 25 ans après les commentaires désobligeants d’un réalisateur et directeur de la photographie sur le tournage du film Perfect. Elle a expliqué avoir souffert physiquement et avoir regretté son choix.
Elle est à l’affiche de Freakier Friday, la suite du film culte vingt ans après, depuis le 6 août au cinéma. Par ailleurs, après ses propos, Jamie Lee Curtis s’excuse auprès de Marvel.