iOS 26 débarque aujourd’hui à 19h pétantes, et j’ai eu la chance de m’y frotter en avant-première. Ce que j’en retiens ? Un design audacieux, une intelligence artificielle qui joue à cache-cache, et une étrange sensation de « déjà-vu » qui rappelle les choix de Microsoft. Voici ce que vous devez vraiment savoir avant de cliquer sur « Mettre à jour ».

Le design Liquid Glass transforme l’iPhone en œuvre d’art sans sacrifier la lisibilité
À première vue, ce nouveau look « Liquid Glass » pourrait laisser perplexe : des menus semi-transparents, des icônes qui semblent flotter dans l’espace… j’ai cru un instant avoir activé un filtre de réalité augmentée. Lors des premières bêtas, c’était franchement trop flou pour être clair, voire inutilisable par moments.
Heureusement, Apple a rapidement corrigé le tir. Les éléments superposés sont plus opaques, et on peut ajuster soi-même la transparence via un curseur dans les réglages. Le résultat est étonnamment réussi : une interface fluide, immersive, élégante, mais surtout fonctionnelle. On a l’impression d’un iPhone plus léger, plus moderne, presque futuriste.
De plus, ce design ne se contente pas d’être esthétique : il améliore aussi la lisibilité dans des conditions d’utilisation réelles. Que ce soit en plein soleil ou en mode sombre, les ajustements apportés rendent l’expérience plus confortable. Ainsi, Apple montre qu’il sait allier forme et fonction avec une certaine maîtrise.
Une IA bien présente mais subtile : Apple préfère l’assistance discrète à l’omniprésence
Ne vous attendez pas à voir une IA bavarde ou omniprésente à la manière de Gemini. Chez Apple, c’est une présence discrète, intégrée en arrière-plan, presque invisible. Elle améliore des fonctions précises : suggestions intelligentes dans Messages, tri pertinent dans Photos, ou reconnaissance contextuelle dans Mail.
Par ailleurs, lorsqu’une intervention plus poussée est nécessaire, c’est souvent ChatGPT qui est mobilisé discrètement, sans tambour ni trompette. Cela reflète une approche Apple bien connue : garder le contrôle, éviter le tape-à-l’œil, privilégier l’utile au spectaculaire. C’est subtil, parfois frustrant, mais souvent plus fluide à l’usage.
Autrement dit, l’intelligence artificielle selon Apple ne cherche pas à vous impressionner. Elle s’infiltre dans votre quotidien numérique pour améliorer sans perturber. Ce choix s’inscrit dans une stratégie de continuité et de confiance, à l’opposé du battage médiatique que d’autres préfèrent cultiver.
L’appareil photo devient instantané, l’app Photos retrouve sa clarté d’antan
L’un des changements que j’ai le plus apprécié, c’est la refonte de l’accès à l’appareil photo. Plus besoin de jongler entre des menus : photo et vidéo sont accessibles instantanément, et les autres modes glissent sous le doigt. Les réglages ? Clairs, intuitifs, organisés en icônes bien pensées.
De surcroît, ces améliorations facilitent réellement l’usage quotidien. Dans l’urgence d’un moment à capturer, la fluidité de l’interface fait toute la différence. En un clin d’œil, vous passez du mode portrait au ralenti sans perdre de temps. C’est cette attention aux détails qui rend l’expérience plus agréable.
Quant à l’application Photos, elle revient à l’essentiel. Deux onglets suffisent : Bibliothèque pour tout voir, Collections pour organiser. Et c’est la Bibliothèque qui s’ouvre par défaut, sans détour. Simple, rapide, efficace. Comme un retour à la simplicité des débuts, mais avec la puissance des outils d’aujourd’hui.
Apple s’inspire de Windows pour simplifier les applis par défaut et filtrer les appels indésirables
Enfin, une bonne nouvelle attendue depuis des années : vous pouvez maintenant choisir vos applications par défaut sans manipulations complexes. Tout est centralisé dans Réglages > Apps. C’est limpide, pratique, et – étonnamment – très proche de l’approche Windows 11. Comme quoi, même Apple peut s’inspirer.
Autre nouveauté maligne : le filtrage des appels inconnus. Une option permet de demander à l’appelant d’expliquer pourquoi il appelle, avant même que vous décrochiez. Cela transforme l’iPhone en véritable standard téléphonique personnel. Pratique, rassurant, et franchement bien pensé pour notre époque.
Ce type de filtre pourrait bien devenir la norme tant les appels indésirables se multiplient. En demandant à l’interlocuteur de se présenter, Apple ajoute une barrière douce mais dissuasive. Et dans un monde où la vie privée est de plus en plus exposée, c’est un petit pas vers un usage plus serein du smartphone.