Les lévriers ne courront plus sur les pistes du cynodrome de Wentworth Park à partir de juillet 2017. L’État de Nouvelle-Gales du Sud, en Australie, vient en effet d’interdire ce business cruel, pour le plus grand soulagement des associations de défense des animaux.
En Australie, depuis les années 20, les courses de lévriers rassemblent un grand public et brassent des millions de dollars en paris sportifs. À son âge d’or, le cynodrome d’Harold Park à Sydney aurait même accueilli jusque 30 000 personnes venues se délecter de ce loisir qui possède malheureusement un côté obscur. Si beaucoup de propriétaires déclarent êtres aux petits soins pour leur animal, le milieu a également été éclaboussé par plusieurs scandales.
En temps normal, les lévriers pourchassent un lièvre mécanique tiré sur un rail. Seulement, afin de donner « des envies de sang » aux chiens et les faire courir plus vite, des lièvres vivants tels des cochonnets, des lapins ou encore des opossums auraient été utilisés pendant les courses et ainsi mis en pièce par les lévriers dans d’atroces souffrances.
Plus grave encore, la compétition pousse les éleveurs à avoir des critères de plus en plus sélectifs concernant les futurs champions de ce sport. Ainsi, lors des douze dernières années, près de 60 000 chiens auraient été abattus dans la fleur de l’âge juste parce qu’ils ne courraient pas assez vite.
La décision de Mike Baird, Premier Ministre de l’État de Nouvelle-Gales du Sud a fait l’effet d’une bombe dans le milieu des courses de lévriers où ses défenseurs mettent en avant un héritage culturel du pays. Cependant, il s’agit d’une belle victoire pour les associations de protection des animaux même si le combat reste encore long puisque 7 autres pays dans le monde autorisent encore ces courses à paris.
Par Corentine Sys, le
Source: sciencesetavenir.fr
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