Et si, avec un simple petit appareil microscopique, on pouvait surveiller notre état de santé dans ses moindres détails et prévenir la plupart des maladies comme les arrêts cardiaques ou des insuffisances rénales ? C’est ce que l’invention de chercheurs suisses tente de mettre en œuvre.
Des chercheurs de l’École Polytechnique de Lausanne (EPFL) en Suisse viennent de mettre au point un système d’implant qui peut analyser les molécules présentes dans le sang d’un être vivant et d’envoyer ces résultats vers un smartphone. D’une taille de 13 millimètre, cet implant encore à l’état de prototype est déjà qualifié de « laboratoire minuscule« . Placé juste en dessous de la peau, ce petit implant pourra en théorie analyser jusqu’à 5 types de protéines différents en même temps. Les analyses pourront ensuite être envoyées vers une application téléphonique.
Encore en cours de développement, cet appareil a été présenté à la DATE 2013, une conférence scientifique Européenne annuelle. Il est recouvert d’une couche d’enzymes qui capture la protéine visée. Le problème qu’il se pose pour l’instant est donc de savoir combien de temps ces enzymes pourront tenir à l’intérieur d’un corps humain (pour l’instant les enzymes ne peuvent rester qu’un mois et demi environ). L’appareil est censé être alimenté en énergie depuis l’extérieur.
Décrit comme étant un « véritable concentré de technologie« , l’implant pourra notamment être utilisé dans le suivi de patients atteints de maladies chroniques ou en plein traitement de chimiothérapie ou autres traitements lourds. Dans un article de l’EPFL, il est écrit que l’implant pourra permettre de connaître précisément la réponse du corps au traitement en chimiothérapie, connaître la tolérance du patient à celui-ci, etc.
C’est une avancée vraiment spectaculaire, même si elle est minuscule ! On espère que cet appareil passera vite du stade de prototype à celui d’outil médical concret ! Il y a tant de choses que ce genre d’implants pourrait nous permettre de faire/connaître ! On est épatés ! Seriez-vous prêts à avoir un tel implant sous la peau ?
Par Alex Dobro, le
Source: The Verge