Des scientifiques de l’université de Cambridge et de Disney Research ont mis au point des briques combinables afin de produire de grandes images en trois dimensions, pouvant être vues sous plusieurs angles.
Des « holobriques »
Les hologrammes sont des images virtuelles tridimensionnelles qui semblent exister dans le monde réel et non sur un écran. Ils peuvent être produits de différentes manières avec des résultats différents, comme des écrans réfléchissants, des projections en 3D sur des colonnes de fumée ou basés sur la technique d’illusion d’optique du « fantôme de Pepper », notamment utilisée pour « ressusciter » des artistes disparus. Malheureusement, la plupart des images actuellement produites souffrent d’une faible résolution ou d’angles de vue restreints.
Récemment présentée dans la revue Light : Science & Applications, la nouvelle approche a été spécialement conçue pour améliorer la qualité des images affichées grâce à des blocs holographiques modulaires et évolutifs, appelés « holobriques ».
Chaque holobrique est composée d’un modulateur spatial de lumière, d’un scanner et d’une optique intégrée. Le système combine essentiellement trois images du même objet sous des angles légèrement différents, créant ainsi une sensation de profondeur. La lumière traverse ensuite une série de lentilles qui séparent les images, de sorte que lorsqu’elle s’affiche à la surface de l’holobrique, elle crée trois vues différentes, en fonction de l’angle d’un spectateur donné.
Ainsi, lorsque vous vous déplacez autour du dispositif, votre vue de l’objet ou de la scène virtuelle change avec vous, créant l’illusion qu’il se trouve physiquement dans la pièce. Chaque holobrique peut afficher des images en couleurs, avec une résolution de 1024 x 768 pixels, un champ de vision de 40 degrés et une fréquence cinématographique de 24 images par seconde.
Un système flexible
Ces dispositifs cubiques sont également modulaires, ce qui permet d’augmenter la taille des hologrammes à volonté. La zone de visualisation s’étend jusqu’aux bords de la surface, de sorte que plusieurs holobriques peuvent être placées les unes à côté des autres ou empilées, chacune projetant une petite partie de l’image totale.
Bien qu’il reste encore du travail pour améliorer la technologie, les chercheurs affirment que les briques pourraient permettre de créer de véritables murs holographiques ou des kiosques interactifs. Avec l’implication de Disney, il est facile d’imaginer de tels dispositifs être un jour utilisés dans les parcs à thème de la société.
Par Yann Contegat, le
Source: New Atlas
Étiquettes: disney, hologramme, holobrique
Catégories: Technologie, Actualités