C’est de plus en plus fréquent que des pirates informatiques menacent des utilisateurs de divulguer certaines de leurs informations personnelles, comme des informations bancaires, des images compromettantes ou pire, l’historique pornographique. Dans ce cas-là, il existe des démarches à suivre pour limiter les dégâts. En voici une.
L’extorsion sexuelle, ou sextorsion, n’est pas un phénomène nouveau sur Internet. La sextorsion est une forme de chantage dans laquelle un individu malveillant menace d’envoyer des images ou des informations sexuelles sur une personne à d’autres personnes si on ne lui donne pas de l’argent ou d’autres contenus sexuels supplémentaires en échange. Récemment, la sextorsion est passée à un niveau encore plus dangereux dans la mesure où des pirates informatiques utilisent désormais les données personnelles des victimes afin de les convaincre de la véracité de leurs menaces.
Plus précisément, leur arnaque consiste à envoyer aux victimes un e-mail contenant leurs informations personnelles, notamment leur nom complet, leur numéro de téléphone, leur adresse, ainsi que la menace de rançon dans un fichier PDF. Dans ce fichier, on peut même trouver une image du domicile de la victime ou du bâtiment auquel l’adresse indiquée est associée. En se basant sur le fait que le hacker dispose de toutes ces informations, il veut convaincre la victime que le logiciel espion Pegasus a été déployé sur certains de ses appareils, et qu’il a ainsi accès à tous les secrets qu’ils contiennent.
Pour éviter de se faire avoir, la première chose à faire est de garder son calme. D’après les experts en la matière, il est rare que ces pirates aient réellement installé un logiciel pirate sur vos appareils. Ce qu’il fait savoir, c’est que l’image de votre domicile provient de Google Maps et que les données contenues dans l’e-mail proviennent très probablement de violations de données antérieures. Autrement dit, les pirates n’ont pas pu voler directement les informations des victimes. Cependant, même s’il ne s’agit que d’escroquerie, certaines mesures doivent être prises pour éviter les problèmes.
Le FBI, aux États-Unis, conseille notamment de ne jamais envoyer des images compromettantes à qui que ce soit, de ne jamais ouvrir des pièces jointes de source inconnue, et surtout de vérifier que la webcam est éteinte lorsqu’elle n’est pas utilisée. Par ailleurs, un hacker a réussi à prendre le contrôle d’une cage de chasteté connectée.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Futurism
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