Beaucoup sont ceux qui ont connu une soirée un peu trop arrosée : un anniversaire, un mariage, le Nouvel An ou une simple soirée entre amis, en somme une soirée où l’alcool peut couler à flots. Et c’est souvent la gueule de bois assurée. Afin de mieux la supporter et d’en éliminer les « symptômes » le plus rapidement, chacun à ses propres remèdes. Qu’elles soient naturelles ou non, toutes les solutions pour se remettre d’une gueule de bois sont bonnes à prendre. Mais pourquoi la gueule de bois est-elle aussi atroce ?
Et le processus d’élimination est lancé
Nausées, vomissements, maux de tête, sueurs froides, vertiges, etc. Tous ces symptômes sont souvent la preuve que la soirée d’hier était trop arrosée. La gueule de bois ou veisalgie s’accompagne généralement de sensations pas du tout agréables. Nous nous sentons faibles, presque incapables de faire quoi que ce soit. Et ce, tout simplement parce que notre corps est en train de lutter contre le trop plein d’alcool.
Cela n’a rien de nouveau. Quand nous ingurgitons quelque chose, il faut bien le digérer. Mais le système gastrique n’est pas le seul à digérer l’alcool. En effet, notre foie est mis à rude épreuve après une fête bien arrosée. Il s’efforce tant bien que mal à éliminer l’alcool qui subsiste dans notre corps pour laisser les reins faire leur travail : évacuer tout cela. Malheureusement, le temps que nos organes fassent tout ceci, nous sommes considérablement diminués. Comme si nous avions une bonne grosse grippe ou une belle intoxication.
Nous sommes déshydratés. Nous manquons de sucre. Et, de ce fait, notre corps libère des molécules inflammatoires pour procéder à l’élimination de l’alcool dans notre sang. Il faut environ une heure à notre foie pour éliminer seulement 35 ml d’alcool, soit l’équivalent d’un verre de vin. C’est pour cela que les effets de la gueule de bois font souvent leur apparition 8 à 16 heures après la consommation d’alcool.
De même, notre cerveau sécrète difficilement l’hormone antidiurétique (ADH). Cette molécule permet au corps de retenir un peu plus d’eau et donc de rendre les urines plus concentrées. Seulement, moins cette hormone est sécrétée, plus notre corps utilise de l’eau pour éliminer l’alcool présent. C’est ainsi que nous sommes très souvent déshydratés après une grosse soirée. Une plus grande quantité d’eau est donc nécessaire. Mais certaines personnes ne peuvent pas boire d’eau du tout…
Bien entendu, nous ne sommes pas tous égaux face à l’alcool. Le taux d’alcool dépend de la taille, du poids, des facteurs génétiques, etc. Et les remèdes « bienfaiteurs » sont propres à chacun.
La gueule de bois : une intoxication à l’alcool ?
Eh oui, la gueule de bois est bel et bien une intoxication. L’alcool est alors considéré comme un poison par notre corps qui va de ce fait tenter de l’éliminer. Alors que nous buvons, notre organisme transforme l’alcool en un composé chimique qui peut être toxique : l’acétaldéhyde (ou éthanal). En somme, notre organisme transforme l’éthanol contenu dans l’alcool. Seulement, l’acétaldéhyde, à des concentrations élevées, produit aussi des effets désagréables, tout comme le ferait un poison. Et plus il subsiste dans l’organisme, plus cela peut détériorer notre organisme. Notre corps doit donc impérativement le transformer en un acide organique : l’acétate.
Et, pour finir, notre estomac rentre dans le processus. L’alcool peut provoquer une inflammation des tissus gastriques. Appelée aussi « gastrite alcoolique », nos muqueuses sont irritées, notre estomac se contracte. Ce qui est à l’origine des nausées et des vomissements.
Les spécialistes vous diront que le meilleur moyen d’éviter la gueule de bois est tout simplement de ne pas boire. Cependant, si vous voulez tout de même boire, sachez qu’il n’y a aucun remède scientifiquement prouvé pour combattre la gueule de bois. Vous ne pourrez qu’aider le processus.