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En Grèce, la sépulture d’une femme antique enterrée avec un diadème retourné intrigue

Une probable figure royale déchue

Squelette
Image d’illustration — Michael Dechev / Shutterstock.com

Dans le centre de la Grèce, des archéologues ont mis au jour la sépulture opulente d’une femme antique, inhumée avec une diadème sens dessus dessous.

« La Dame au diadème retourné »

Cette découverte inattendue est intervenue à une centaine de kilomètres au nord-ouest d’Athènes. En amont d’un chantier, des fouilles archéologiques ont révélé un ancien cimetière. Abritant des dizaines de sépultures, il constituait l’ultime lieu de repos de membres éminents de la société locale au cours des périodes archaïque et classique (entre -800 et -300).

Datée du VIIe siècle avant notre ère, l’une d’entre elles a retenu l’attention des chercheurs. Outre les restes d’une femme âgée d’une vingtaine d’années au moment de sa mort, elle contenait un nombre impressionnant d’artefacts funéraires.

Notamment un broche en bronze ornée de chevaux, un collier, une amulette en forme de vase, des perles en os et en ivoire, des boucles d’oreilles en cuivre, un bracelet et plusieurs bagues en spirale.

De façon plus intrigante, il s’est avéré qu’un diadème en bronze, avait été placé à l’envers sur la tête de la défunte. La face avant de l’objet comportait une grande rosette, et sa face arrière les gravures de trois lions, dont deux se faisant face.

Figure royale déchue

Depuis l’Antiquité, ces fauves sont symboles de pouvoir et d’autorité. Le communiqué évoque notamment la « porte des Lions », marquant l’entrée de la citadelle grecque de Mycènes et datée du XIIIe siècle avant notre ère.

Le bijou sens dessus dessous récemment décrit évoque la chute d’un souverain. Selon les archéologues, le milieu du VIIe siècle avant notre ère, la Grèce a traversé une importante crise politique et sociale. Celle-ci a pris fin avec les réformes du législateur Solon, qui ont jeté les bases de la démocratie athénienne au début du VIe siècle avant notre ère.

Près de la sépulture de « La Dame au diadème retourné », l’équipe a mis au jour celle d’un enfant de quatre ans, également coiffé d’un diadème en bronze orné de rosettes. Remontant à la même période, il suggère que les individus étaient étroitement apparentés. Ce que de futures analyses génétiques pourraient confirmer.

Précédemment, des fouilles archéologiques avaient révélé une sépulture nordique très inhabituelle en Norvège.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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