L’Association internationale pour les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (ILGA) a publié jeudi 14 mai son classement annuel « Rainbow Map » des 49 pays européens, sur la base de l’engagement de chaque nation en faveur des droits LGBT+. La France se situe à la 13e place et quitte pour la première fois le top 10 depuis 2013, comme le soulignent nos confrères de Komitid.
Les droits des personnes LGBT en danger en Europe
Pour établir ce classement, l’ILGA s’est basée sur plus de 70 critères portant aussi bien sur les législations contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, l’égalité face au mariage et à l’adoption, la reconnaissance des seconds parents, l’auto-détermination ou encore la possibilité de changement d’état civil pour les personnes trans. Ces critères sont répartis en six domaines clés : égalité et non-discrimination, famille, crimes de haine et discours de haine, reconnaissance juridique du genre et intégrité corporelle, la société civile et asile. Chaque pays se voit attribuer un pourcentage en fonction de sa position dans ces domaines.
Le constat de l’association est pour le moins inquiétant. En un an, près de 50 % des pays n’ont apporté « aucun changement positif » pour les personnes LGBT.
Au bas du classement à propos des droits des personnes LGBT se trouve l’Azerbaïdjan avec un score de 2,3 %. Il est suivi par la Turquie (3,8 %), l’Arménie (7,5 %), la Russie (10 %) et la Pologne (16 %). La Hongrie voit quant à elle son score chuter de plus de 8 points à cause des procédures entamées par le gouvernement pour faire figurer le sexe de naissance sur les documents officiels.
Malte en revanche se retrouve en tête du classement pour la cinquième année, avec un score de 89 %. Elle est suivie de la Belgique et du Luxembourg (tous deux 73 %), du Danemark, de la Norvège (68 % chacun) et de l’Espagne (67 %).
Un énorme recul pour la France
Pour la première fois depuis l’adoption du mariage pour tous, la France ne figure plus parmi les pays les plus LGBT-friendly en Europe et passe de la 9e à la 13e place avec un score de 56 %, contre 63 % en 2019 et 73 % en 2018. L’ILGA détaille les critères pour l’Hexagone. Ainsi, en matière d’égalité et de non-discrimination, le pays obtient seulement 48 %. Est cité le rapport de 2019 de SOS homophobie, qui a recensé près de 2 000 cas de harcèlement et de discrimination à l’encontre des personnes LGBT.
La France obtient également 100 % pour la société civile, 57 % pour la famille, 51 % pour les crimes de haine et discours de haine, 60 % pour la reconnaissance juridique du genre et l’intégrité corporelle, et 33 % pour l’asile.
Ces scores sont obtenus notamment à cause de « l’expiration du plan d’action du gouvernement », selon l’ILGA-Europe. En effet, le plan d’action LGBTI, initié par le gouvernement de François Hollande en 2016, n’a pas été remplacé par le gouvernement actuel. L’étude pointe également la loi de bioéthique, qui a ouvert la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et femmes seules, mais comporte certaines lacunes, telles que l’interdiction des mutilations génitales pour les personnes intersexes et de l’accès des personnes trans à la PMA, ainsi que l’absence de reconnaissance automatique du second parent en cas de PMA ou de GPA.
Face à cette chute, Homosexualités et socialisme (HES) estime que « les LGBTI n’existent pas vraiment pour ce gouvernement et Macron ». Quant à l’Inter-LGBT, elle « rappelle l’urgence de renouveler le plan national de lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT, co-construit avec les associations et ainsi donner une vision politique ambitieuse sur le long terme ».
Les agressions homophobes ou transphobes augmentent encore
En parallèle, le ministère de l’Intérieur a annoncé samedi que les injures et agressions homophobes ou transphobes ont connu une fois encore une forte poussée de 36 % en 2019 en France. L’année dernière, les forces de police et de gendarmerie « ont recensé 1870 victimes d’infractions à caractère homophobe ou transphobe contre 1380 en 2018 », a détaillé le ministère dans un communiqué. En 2018, elles avaient déjà connu une augmentation de 33 %. « Ces chiffres témoignent de l’ancrage profond de l’homophobie et de la transphobie dans la société » et « s’inscrivent dans un contexte plus large de progression des actes de haine et des extrémismes identitaires », a expliqué le ministère, estimant que « cette hausse des actes de haine anti-LGBT appelle à une vigilance accrue des pouvoirs publics et à une mobilisation plus forte de toute la société ». Il faut toutefois souligner que ces statistiques sont en décalage avec la réalité, puisque de nombreuses victimes n’osent pas porter plainte.
Avec l’augmentation des risques de violences intrafamiliales pendant le confinement, le gouvernement a débloqué 300 000 euros fin avril pour un « plan d’urgence » permettant de financer des nuits à l’hôtel pour les personnes LGBT en difficulté. Il est aujourd’hui « pleinement opérationnel et bénéficie à une quarantaine de jeunes LGBT », selon le communiqué.
Par Maurine Briantais, le
Source: Komitid
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« Les droits des personnes LGBT en danger en Europe »
Sans blague, il fallait être stupide pour croire que la montée de l’immigration massive islamiste allait améliorer les choses et oui, malgré la « bien-pensance », la majorité des problèmes vient de là. Depuis 2015 et la venue du monde arabe et africain en masse grâce à des libéraux anti-nation et anti-culture tels que Georges Soros via OpenSociety et toutes ses ONG supra-nationales. Tous les pays ayant courbé l’échine pour des chèques ont vu leurs conditions de vie tomber en flèche à cause de l’intolérance, du fascisme, du racisme et du colonialisme de la religion/politique islamique. Tout a empiré en janvier 2019 et la signature du pacte de Marrakesh et des migrations sûres qui leur a donné le droit de vivre chez nous avec leurs lois et leurs coutumes (chez eux, les LGBT sont mis à mort).
Et encore, vous ne parlez que des LGBT, si l’on regarde les viols (seul ou en groupe), le proxénétisme de mineurs, les agressions sexuelles, les agressions physiques, les meurtres, les guets-apens… on comprend mieux pourquoi il fallait vite fait voter des lois empêchant les citoyens de parler (et encore là, seulement contre l’islamophobie, pas contre la judéophobie ni la christianophobie).
Malheureusement, tant que les collabos vivront, tout s’aggravera.