Encore plus tôt que prévu : à partir de 2050, il existerait une “forte probabilité que la civilisation humaine prenne fin”. C’est en tout cas ce qu’avance l’analyse conjointe d’un ancien responsable des énergies fossiles et d’un ancien dirigeant de l’industrie du pétrole, du gaz et du charbon australien. Plusieurs causes viendraient corroborer leur thèse d’un scénario extrêmement préoccupant. Explications.
Les changements climatiques en cause
L’analyse alarmante a été publiée par le Breakthrough National Centre for Climate Restoration, un groupe de chercheurs basés à Melbourne en Australie. Dans leur rapport, ces derniers décrivent un changement climatique qui agit comme une “menace existentielle à court et moyen terme pour la civilisation humaine”. Selon eux, il existerait un scénario plus que plausible qui concernerait les 30 prochaines années et qui serait extrêmement préoccupant. Bien plus que nos estimations actuelles. D’ailleurs, ils expliquent que ces dernières sont “quasiment impossibles à quantifier”, puisqu’elles “ne relèvent pas de l’expérience humaine des 1000 dernières années”, comme le rapportent nos confrères de Vice.
David Spratt, le directeur de la recherche, et Ian Dunlop alertent notamment sur l’eau. Selon eux, nous sous-estimons actuellement la raréfaction de l’eau et de la nourriture, qui causera des dangers catastrophiques et des conflits géopolitiques à travers le monde entier. De plus, les instabilités socio-politiques existantes vont s’accélérer drastiquement au cours des trois prochaines décennies.
Pour arriver à ce scénario catastrophe, les deux Australiens responsables de l’étude partent de l’hypothèse que les pays et les dirigeants du monde entier ne parviennent pas à réduire suffisamment rapidement leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici les 10 prochaines années. En toute logique, les températures moyennes sur Terre devraient continuer d’augmenter, ce qui dérèglera indubitablement les écosystèmes mondiaux. On peut citer le récif corallien ou encore la forêt amazonienne ou, bien sûr, la banquise.
Un scénario logique auquel le monde n’est pourtant pas préparé
Si cette fin est, nous vous l’accordons, totalement catastrophique, elle n’est pas pour autant illogique. Les gouvernements peinent à se mettre d’accord sur les questions écologiques et environnementales, et les efforts fournis actuellement ne suffiront pas à lutter efficacement contre le changement climatique. Chris Barrie, l’ancien chef de la défense australienne, soutient cette étude et explique qu’il faut prendre des mesures climatiques nettes au cours des 30 prochaines années. La température augmentera de 3°C en moyenne, et 35 % de la superficie totale des terres avec 55 % de la population mondiale seront soumis à plus de 20 jours de “chaleur létale” par année.
Dans un monde ravagé par un tel scénario catastrophique, les écosystèmes s’effondreront un par un. Tout d’abord, ce sont les récifs coralliens et la forêt amazonienne, comme nous vous le disions ci-dessus, qui disparaîtront progressivement. Puis, l’Amérique du Nord souffrira progressivement d’incendies dévastateurs, se cumulant à des vagues de chaleur et de sécheresse intensives. Les grands fleuves de l’Asie seront progressivement asséchés, et il est estimé dans le rapport qu’environ 2 milliards de personnes seront directement impactées par l’indisponibilité de l’accès à l’eau. L’étude avance d’autres prévisions sombres, comme les précipitations au Mexique ou en Amérique centrale qui seront réduites de moitié, ce qui paralyserait totalement l’agriculture. Au total, plus d’un milliard de personnes seraient forcées de se déplacer, et auraient donc le statut de « réfugiés climatiques ». Enfin, comme nous vous l’avons déjà dit à travers un article, plusieurs villes seraient complètement sous les eaux si rien n’est fait.
Même s’il est difficile de lutter contre ce scénario, les chercheurs dévoilent leur hypothèse. Selon eux, « pour réduire ce risque et protéger la civilisation humaine, une mobilisation mondiale massive de ressources est nécessaire au cours de la prochaine décennie pour mettre en place un système industriel à zéro émission et permettre la restauration d’un climat sûr”. Au final, le monde aurait besoin d’une mobilisation semblable à l’effort de guerre et d’urgence de la Seconde Guerre mondiale.
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Vice
Étiquettes: réchauffement climatique, changement climatique, 2050
Catégories: Écologie, Actualités
ceux qui ont pondu ces prévisions d’apocalypse doivent être des membres d’une secte apocalyptique type témoin jéovisme !
La liste des dangers :
– surpopulation
– élévation de l’eau,
– sécheresse mondiale
– espèces invasives
– extinction de masse
– famines
– températures trop élevées pour transpirer donc, pour pouvoir survivre
– épuisement des ressources
– transports internationaux qui font faire répandre les virus mortel à toute vitesse
– cyberattaques qui paralysent le réseau électrique et l’économie
– guerres nucléaires
– pollution
– déchets nucléaires et chimiques
– guerres biologiques (=pire encore)
– effondrement du système bancaire
etc.
La première, et de très loin la plus importante raison étant bien entendu la surpopulation — sujet toujours tabou en France– qui est bien à la source de 90% des autres catastrophes qui se profilent.
Et probablement, on aura droit à un bon paquet de ces désastres en même temps. Puis, soyez sûr que les pays se livreront des guerres dès que leur survie est jeu.
vous êtes aveugle ou vous préférez vous voiler la face ?
Bien d’accord/ Mon billet de la semaine « Collapser le passée » ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2019/06/08/collapser-le-passe.html ) n’en est que le reflet.
Pour l’instant c’est surtout la secte des pasnouspasnous qui domine, et de loin !
pas du tout, concernant les échéances peut être se trompent ils , mais on ne peut nier que tous ces phénomènes désastreux ont déjà commencé ! ce ne sont pas des gens d’une secte qui constatent tous les jours une hausse des températures, une déforestation, une fonte de la banquise, c’est du réel, du tangible, ce ne sont pas des sectes qui font du baratin, ce sont des savants qui le constatent, ce sont des gens qui le vivent, des animaux qui disparaissent, ça existe hélas, reveillez vous per Kemp !
ce sont des chercheurs qui font ce diagnostic. On ne les écoute pas et il sera trop tard. On constate que les tempêtes sont de plus en plus fortes. ce sont des gens qui ne croient à ces prédictions qui font que nous courrons à la catastrophe
Je crains malheureusement qu’il n’y ait rien à faire. L’homme, malgré toute la bonne volonté, et il en a peu ! ne peut rien face aux forces destructrices de la nature elle-même, et elle, n’en manque pas !
C’est la nature, et elle seule, qui décidera du sort de l’humanité. L’homme n’y contribue que très modestement
Première action: désaliniser l’eau de mer massivement (pour compenser l’élévation du niveau des eaux de fonte glacière) et redistribuer ces eaux dans les pays en voie de sécheresse grave (ex: sud Espagne, Amérique centrale, Sahel, Australie…)
Deuxième acte: Natalité excédentaire à mieux réguler partout.
Mon commentaire a disparu ?!
Première cause : la surpopulation. mais qu’on règle la surnatalité, c’est politiquement incorrect. On préfère de mettre une famille de 12 enfants dans un F7 pour un loyer de 300 euros net. Le reste à payer par la CAF bien entendu. xemple : le 93300
Je partage a 100/100 votre idee…Desaliniser l’eau de mer, investissement lourd mais combien avantageux. Exemple la grande canarie qui desale l’eau de la mer pour alimenter les circuits d’eau de toute l’ile.
deja lu des k(h)onneries mais la on passe au niveau industriel 🙂
Senario tres plausible, parce que l’elevation des temperatures aboutia forcement a une penurie d’eau…Donc de la vie.
c’est la fin du monde prévu par Nostradamus et Tintin dans l’étoile mystérieuse
Une mobilisation semblable à l’effort de guerre et d’urgence de la Seconde Guerre mondiale, ça n’arrivera pas !
Sans vouloir minimiser la réalité destructrice de l’activité humaine sur la nature, il ne faut pas non plus se laisser prendre par les chants des extrémistes écolo et autres survivalistes.
Déjà que de prestigieux noms de la sciences, y compris à vocation écologiques, reconnaissent ne finalement ne pas comprendre et connaitre grand chose, ces autres charlatant des théories de la fin du monde sont comme des vendeurs de tapis à côté.
La nature sait être beaucoup plus résiliente que la bêtise humaine.
Ca ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire non plus hein, je n’ai pas dit ça, mais ne pas tomber dans la comédie tragique d’un apocalypse à notre porte. Ce monde perdurera très probablement beaucoup, beaucoup plus longtemps que les personnes de ce siècle, et sa fin sera très certainement très différente que ce qu’annoncé…
plus il fait chaud , plus l’eau de mer s’évapore . Plus elle s’évapore , plus il y a de nuages , plus il y a de nuages, plus il y aura de la pluie C Q F D !
c’est certains que ca va e plus en plus vite et dire une secte encore un qui reve car le jours que ca rriveras et la terre ne seras que un tas de ruine ne riras plus
« l’analyse conjointe d’un ancien responsable des énergies fossiles et d’un ancien dirigeant de l’industrie du pétrole, du gaz et du charbon australien. »
Au moins ils sont bien placés pour savoir le bordel qu’ils vont laisser !!!