Saviez-vous que, sur les 12 personnes qui ont marché sur la Lune, il n’y avait aucune femme ? Et que seulement 64 des 566 personnes ayant voyagé dans l’espace étaient des femmes ? La NASA compte bien changer la donne avec son programme Artemis.
Offrir une nouvelle perspective de carrière aux jeunes filles et aux femmes
Le mardi 14 mai 2019, l’administrateur de la NASA, Jim Bridenstine, a fait une allocution particulière. Il a déclaré :
« J’ai une fille. Elle a 11 ans et je veux qu’elle se voie dans la même situation que notre corps d’astronautes actuel, très diversifié, se voit lui-même en train de se rendre sur la Lune. Dans les années 1960, les jeunes filles n’avaient pas l’occasion de se voir jouer ce rôle. Aujourd’hui, elles le peuvent, et je pense que c’est une opportunité très excitante. »
En d’autres termes, la NASA a pour objectif, lors d’une mission lunaire qui devrait s’effectuer d’ici 2024, d’envoyer la première femme sur la Lune. Qui sera l’heureuse élue ? Selon Bridenstine, ce sera une femme qui fait partie du corps des astronautes et qui a déjà travaillé à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Soit environ 12 candidates éligibles.
Des candidates qui ont de l’expérience dans l’espace…
Parmi ces 12 candidates, on trouve Christina Koch, la seule femme américaine qui, justement, est actuellement dans l’espace. Sélectionnée par le corps des astronautes en 2013, Koch s’est rendue à bord de l’ISS en mars et devrait y rester jusqu’en février 2020. Si l’astronaute parvient à tenir ce délai, elle battra le record de Peggy Whitson qui a été, jusqu’à présent, la femme ayant réalisé le plus long vol spatial, avec un quota de 288 jours.
On trouve également dans la liste des candidates, Anne McClain, une astronaute de la même promotion que Koch. Elle est restée 6 mois dans l’espace et y a même effectué deux promenades. McClain est également la plus jeune membre du corps des astronautes de la NASA, ce qui ne l’a néanmoins pas empêchée de cumuler plus de 2.000 heures de vol à son actif à bord de 20 avions différents de l’armée de Terre avant de devenir astronaute.
…aux multiples talents…
En septembre prochain, Koch sera rejointe par Jessica Meir, une autre astronaute qui a rejoint le corps des astronautes en 2013. Meir est une pilote privée et une biologiste marine qui a travaillé en tant qu’aquanaute dans le cadre d’un programme de la NASA relatif aux environnements extrêmes.
Deux autres candidates, travaillant actuellement avec Boeing dans le cadre du programme de vol touristique de la NASA, méritent aussi d’être présentées. Il s’agit, d’une part, de Nicole Mann et d’autre part, de Sunita Williams.
Nicole Mann est une ingénieure qui a été enrôlée dans le corps des astronautes en 2013 qui travaille actuellement dans le projet Starliner de Boeing. Quant à Sunita Williams, elle a volé à deux reprises dans des vols spatiaux, a passé plus de six mois en orbite et a effectué quatre sorties dans l’espace.
… ayant passé des centaines de jours dans l’espace
Parmi les autres candidates, on trouve Serena Aunon-Chancellor, qui a commencé à travailler à la NASA en 2006 en tant que chirurgienne, avant de rejoindre le corps des astronautes en 2009. Serena Aunon-Chancellor s’est déjà rendue à bord de l’ISS et a passé 197 jours dans l’espace.
Tracy Caldwell Dyson figure également dans la liste des candidates. C’est une chimiste expérimentée qui avait piloté une fois la navette spatiale Endeavour et, en plus, a effectué deux voyages à bord de l’ISS. Lors de son deuxième voyage, elle a passé 176 jours dans l’espace.
On retrouve également le nom de Kate Rubins, une astronaute enrôlée en 2009 qui s’est rendue à bord de l’ISS une fois, a effectué deux sorties dans l’espace et a passé 115 jours dans l’espace. Outre ces voyages et sorties, Rubins est aussi une microbiologiste qui a été la première à séquencer l’ADN dans l’espace.
Les quatre dernières candidates
La première est Shannon Walker, une physicienne qui a rejoint le corps des astronautes en 2004. Elle s’est déjà rendue dans l’espace une fois en tant qu’ingénieure.
La deuxième est Stephanie Wilson, une ingénieure sélectionnée par le corps en 1996. Elle a effectué trois missions de navette et a passé plus de 42 jours dans l’espace.
La troisième est Megan McArthur, une ingénieure en aérospatiale, et la dernière est Jeanette Epps, une femme astronaute actuellement active dans le corps. Elle est titulaire d’un brevet américain auprès de la Ford Motor Compagny, a déjà travaillé pour la CIA et elle soutient actuellement les équipages des stations spatiales.
Selon vous, qui a le plus de chance d’être la première femme à marcher sur la Lune parmi ces candidates ?
Par Micka Hanitrarivo, le
Source: space
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