Les juges considèrent que la petite ne doit pas être exposée à ce type de comportement. En effet, le système législatif saoudien a des règles précises concernant l’exposition du corps.
Un procès qui a pris de l’ampleur
Bethanny Vierra est une Américaine qui a épousé un Saoudien. Elle est arrivée en Arabie saoudite en 2011 pour y enseigner l’anglais et se marie en 2013. Son mari et elle auront plus tard une fille du nom de Zeina. Cependant, suite à des problèmes au sein du couple, Bethanny demande le divorce en 2017 et l’obtient.
Néanmoins, l’histoire ne se termine pas là. Mécontent, l’ex-mari de Bethanny lui intente un procès pour obtenir la garde de leur fille de 4 ans. Une guerre devant le tribunal saoudien éclate. Comme le rapporte le New York Times, Bethanny fait prévaloir que son mari fumait des joints et l’insultait devant leur fille, avec des vidéos prouvant ses dires à l’appui.
L’ex-mari base sa défense sur les vêtements et activités de son ex-femme
De son côté, son ex-mari montre aux juges des photos de son ex-femme en bikini et en pantalon de yoga – des vêtements qui sont interdits dans le pays. De plus, l’ex-mari déclare aux juges qu’étant la gérante du premier studio de yoga en Arabie saoudite, Bethanny ne pourrait pas accorder le temps nécessaire à l’éducation et à l’entretien de leur fille.
Face à ces deux systèmes de défense, le tribunal saoudien a pris sa décision :
Au final, ce sera la mère de l’ex-mari de Bethanny qui obtiendra la garde de Zeina.
Un cas loin d’être isolé
En marge de cette affaire, selon la législation saoudienne, même si Bethanny a divorcé, son ex-époux reste son tuteur légal et, de ce fait, peut lui interdire certains déplacements, ce dont l’ex-mari ne s’est pas privé de faire.
En effet, il a non seulement empêché Bethanny de retourner auprès de sa famille aux Etats-Unis mais en plus, il n’a pas renouvelé son visa. Par conséquent, Bethanny ne pouvait plus mettre la main sur son compte bancaire.
Heureusement, grâce à la médiatisation de son cas, les autorités saoudiennes ont permis à Bethanny de rester légalement dans le pays. Toutefois, malgré sa malheureuse histoire, Bethanny déclare qu’il y a des situations bien pires en Arabie saoudite. En d’autres termes, d’autres femmes vivent la même situation et bien pire encore.
Par Micka Hanitrarivo, le
Source: Slate
Étiquettes: tribunal, divorce, enfant, femmes, arabie-saoudite
Catégories: Actualités, Monde
Que dire de ce pouvoir des hommes et toute l’hypocrisie qui s’y rapporte
Fuyez ce genre d’homme lorsque vous en avez encore le choix