De nouvelles études continuent d’alerter sur le sort de femmes sud-africaines qui subissent des violences quotidiennes. Chaque jour, au moins trois femmes meurent sous les coups de leur mari. Malheureusement, cela fait de ce pays un des plus dangereux pour les femmes au monde. Explications.
Des violences qui s’aggravent au fil des ans
Ces violences sexistes, à la fois sur les femmes et les enfants, ne datent pas d’hier. Globalement, sur la dernière décennie, elles ont continuellement augmenté pour atteindre cette proportion ahurissante aujourd’hui. Au moins trois femmes, parfois plus, meurent quotidiennement sous les coups de leur mari. À titre de comparaison, le taux de féminicide est cinq fois plus important que la moyenne mondiale.
Le président Cyril Ramaphosa, dans un discours prononcé le 20 juin dernier, avait d’ailleurs évoqué ce point en le considérant comme un “fléau national”. On estime aujourd’hui qu’une Sud-Africaine sur cinq a déjà été victime de violence physique au cours de sa vie, et que dans certaines régions ce chiffre monte à une femme sur trois.
Comment réagir ?
Pour les victimes, cela démontre premièrement que ces violences ne sont pas simplement domestiques. Elles se produisent partout, que ce soit dans un environnement public ou privé. Également, plusieurs pans de société sont concernés : “Les violences faites aux femmes affectent tout le tissu de la société”, rapporte Nthabiseng Moleko, un docteur spécialisé. Selon elle, afin de mieux lutter contre ce phénomène qui gangrène la société sud-africaine, il faut arrêter de mettre en place de nouvelles organisations, et plutôt réviser celles existantes. “Il faudrait mieux répartir les rôles des organismes existants et les ressources allouées, mieux les coordonner et superviser.”
En 2009, 930 femmes avaient été victimes d’homicide. Ce chiffre était alors en baisse par rapport à 1999, où 1052 femmes étaient tombées sous les coups de leur mari. Aujourd’hui, avec un minimum de trois féminicides par jour en Afrique du Sud, les chiffres sont donc plus hauts qu’en 1999…
Par Benjamin Cabiron, le
Source: Courrier international
Étiquettes: femmes, afrique, violence, feminicide
Catégories: Actualités, Société
Mais que fait donc l’onu Si prompt à condamner Israël
L’Irak occupe le Koweït , réaction immédiate de l’ONU et de la coalition internationale , Israël occupe les Territoires Palestiniens , l’ONU condamne mais on laisse faire…Cherchez l’erreur !
Ce qui prouve que les féminicides ne sont pas l’apanage des blancs vu le nombre énorme chez les noirs.