Tout en étant la société la plus vieillissante au monde, le Japon figure aussi parmi les pays avec un taux de natalité très faible. Cette année, le pays du Soleil-Levant atteint son taux de natalité le plus bas depuis 120 ans.
1 376 000 décès ont été constatés au Japon contre 864 000 naissances ; soit 14 000 décès de plus que l’année dernière et 54 000 naissances de moins qu’en 2018. Selon les estimations du ministère de la Santé japonaise du 24 décembre, c’est la première fois depuis 1989 que le nombre de naissances se trouve en dessous de 900 000. D’après Asahi Shimbun, la population japonaise ne cesse de diminuer depuis maintenant 13 ans consécutifs.
Nombreuses sont les causes de cette chute du taux de natalité. Le taux de célibat ne cesse de croître. Cela s’explique par la diminution progressive des femmes entre 20 à 39 ans, en âge de procréer. Aussi, on a pu observer 583 000 mariages contre 210 000 divorces cette année ; soit 3 000 mariages de moins que l’année dernière et 2 000 divorces de plus qu’en 2018. De plus, le coût très élevé de la vie dissuade les parents d’avoir un enfant.
D’après les estimations démographiques, plus de 28 % de la population japonaise est âgée de plus de 65 ans. Cela va entraîner la croissance accrue des cotisations de retraite et de santé devant être versées par les jeunes. L’objectif des autorités politiques japonaises était d’atteindre un taux de fécondité de 1,8 enfant par femme. En 2018, le taux n’était que de 1,4. Par conséquent, avec 127 millions d’habitants en 2015, on estime qu’il y aura moins de 100 millions d’habitants vers 2053.
Par Alexa ANDRIAMANIRAVOLA, le
Source: Courrier International
Étiquettes: faible taux de natalité, femme en âge de procréer, japon, celibat, divorce