Le mercredi 29 juillet 2020, les PDG des GAFA ont été entendus par le Comité d’enquête antitrust de la Chambre des représentants des États-Unis. Alors que Google, Apple et Amazon ont été interrogés sur l’impact de leurs technologies d’assistance virtuelle sur la concurrence, Facebook a lui aussi dû répondre à deux questions particulières : son influence sur la concurrence et sa perspective sur le marché chinois.
Mark Zuckerberg a avoué avoir repris certaines fonctionnalités lancées par ses rivaux
En d’autres termes, comme le traduit le Journal du Geek (JdG), « pour permettre à Facebook et ses filiales de rester compétitives, Mark Zuckerberg avoue avoir copié les manœuvres de certains de ses concurrents ». Par manque de créativité ou par simple choix de voler ce qui marche chez autrui ?
En tout cas, un membre du comité d’enquête, Pramila Jayapal, qui est aussi une élue démocrate, a dévoilé des e-mails datant de 2012 révélant que Mark Zuckerberg avait apparemment intimidé le co-fondateur d’Instagram, Kevin Systrom, pour le forcer à vendre sa plateforme de partage de vidéos faute de quoi Facebook lui livrerait une concurrence rude avec sa fonction Facebook Camera. Ainsi, d’après l’élue démocrate, citée par JdG, « l’entreprise de Mark Zuckerberg n’aurait pas hésité à reprendre ce qui marchait chez les autres pour mieux les forcer à se laisser acheter ».
Ce que dément le dirigeant du réseau social qui affirma lors de la visioconférence avec le comité :
Intimidations et critiques
Mais que dire alors du stratagème de Facebook envers TikTok, la célèbre application chinoise, car son dirigeant, Kevin Mayer, affirme dans un communiqué que Facebook a lancé, via Instagram, un véritable « copycat » intitulé Reels. Il ne fait ainsi aucun doute pour TikTok que « le faux patriotisme de Facebook a pour but de mettre un terme à notre existence aux États-Unis ». D’autant plus que Zuckerberg n’aurait pas hésité à critiquer TikTok en le comparant à WhatsApp tout en ajoutant que si TikTok censure les militants protestataires, WhatsApp leur permet de communiquer librement.
Au vu de ces faits, Pramila Jayapal a scandé :
Pour Zuckerberg, la Chine est une menace mais aussi une opportunité commerciale
Mais, la question des « pratiques déloyales » mise à part, Mark Zuckerberg a affirmé qu’il partageait l’avis de l’administration Trump sur la Chine, autrement dit, qu’elle est une ennemie. Malgré cela, le dirigeant a déclaré ouvertement aux enquêteurs que cela ne l’empêcherait pas de faire affaire avec elle car, selon lui :
Par Arielle Lovasoa, le
Source: Journal du geek
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