Étant donné l’immensité de l’univers, un grand nombre d’humains croient en l’existence d’autres êtres vivants au-delà de notre planète. Une filière scientifique est même consacrée à l’étude de ces formes de vie extra-terrestre, et c’est ce que l’on appelle notamment l’exobiologie, ou astrobiologie selon les Anglo-saxons. Mais bien au-delà des petits hommes verts, l’exobiologie est une science multidisciplinaire qui a réussi à expliquer un bon nombre d’aspects communs, mais ignorée de toute espèce existant sur Terre.

L’exobiologie concerne donc la vie dans l’espace, que cela soit sur d’autres planètes ou sur la Lune, et même dans d’autres systèmes solaires. Cette science étudie où se trouve la vie, comment elle a commencé et comment elle a évolué. Parce que l’origine de la vie sur Terre et son évolution précoce sont essentiellement inconnues, et en raison de la possibilité distincte de similitudes avec l’origine de la vie ailleurs dans l’univers, l’exobiologie comprend donc la recherche sur l’abiogenèse.

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L’astrobiologie est donc l’étude de la vie dans l’univers. Les astrobiologistes étudient comment se forment et se développent la vie et où se trouve la vie. L’astrobiologie comprend la recherche de la vie en dehors de la Terre, l’étude des planètes et des lunes de notre système solaire et la recherche de planètes habitables autour d’autres étoiles. Les astrobiologistes étudient également la vie sur Terre, en particulier les formes de vie extrême, pour les aider à mieux comprendre les environnements dans lesquels la vie peut survivre.

LE MOT EXOBIOLOGIE A ÉTÉ UTILISÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS PAR LE GÉNÉTICIEN ET MICROBIOLOGISTE AMÉRICAIN JOSHUA LEDERBERG EN 1960

L’exobiologie utilise alors principalement une combinaison des disciplines de la physique, de la chimie, de l’astronomie, de l’astrophysique, de la biologie moléculaire, de l’écologie, des sciences planétaires et de la géologie pour étudier la possibilité de vivre sur d’autres planètes ; et permet ainsi de reconnaître les biosphères qui peuvent être différentes de celle des biosphères terrestres. Ce domaine interdisciplinaire couvre ainsi la recherche sur l’origine et l’évolution du système planétaire, les origines des composés organiques dans l’espace, les interactions roche-eau-carbone, l’abiogenèse sur Terre, l’habitabilité planétaire, et la recherche sur les bioformes.

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Les principes de bases de l’exobiologie

Bien qu’aucune preuve convaincante de la vie extraterrestre n’ait encore été trouvée, la possibilité que le biote soit un trait commun de l’univers a été renforcée par la découverte de planètes extrasolaires, par la forte suspicion selon laquelle plusieurs lunes de Jupiter et Saturne pourraient avoir de vastes réserves d’eau liquide, et par l’existence de micro-organismes appelés extrémophiles, tolérants aux conditions environnementales extrêmes.

Le premier développement de ces théories indique que les habitats de vie peuvent être nombreux. La seconde suggère que même dans le système solaire, il peut exister d’autres mondes sur lesquels la vie a évolué. La troisième suggère que la vie peut survenir dans un large éventail de conditions. Les principaux domaines de la recherche en astrobiologie peuvent ainsi être classés en trois : comprendre les conditions dans lesquelles la vie peut naître, rechercher des mondes habitables et rechercher des preuves de la vie.

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Pour qu’une vie comme celle sur Terre – c’est-à-dire basée sur des composés complexes du carbone – existe, un monde doit avoir de l’eau liquide. Cela est dû au fait que sur des planètes trop proches ou trop éloignées de leurs étoiles hôtes, les températures de l’eau feront bouillir ou geler celle-ci. Ainsi, les astrobiologistes définissent une zone habitable comme une plage de distances orbitales à l’intérieur desquelles les planètes peuvent supporter de l’eau liquide à leur surface.

SELON LES ASTROBIOLOGUES, LA VIE SUR TERRE EXISTE DEPUIS SA FORMATION IL Y A ENVIRON 4 MILLIARDS D’ANNÉES.

Dans le système solaire, seule la Terre se trouve à l’intérieur de la zone habitable du Soleil. Cependant, des photographies et autres données recueillies par les sondes qui explorent Mars indiquent qu’une fois, l’eau a coulé à la surface de la planète rouge et qu’elle est encore présente en grande quantité sous terre. En conséquence, il existe un effort international soutenu pour utiliser des sondes robotiques pour examiner les preuves d’une vie passée, et même actuelle, sur Mars ; qui aurait pu se retirer dans des aquifères liquides souterrains.

© NASA / /JPL-Caltech

Des découvertes faites grâce à la sonde spatiale Galileo suggèrent également que certaines des lunes de Jupiter, principalement Europa, Ganymede et Callisto, ainsi que la lune de Saturne, Encelade, pourraient avoir des océans liquides sous leurs croutes extérieures glacées. Ces océans peuvent être maintenus au chaud malgré leur grande distance du Soleil en raison des interactions gravitationnelles entre les lunes et leur planète hôte, et ils pourraient soutenir le genre de vie que l’on trouve dans les fonds marins de la Terre.

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