Depuis le début de la pandémie de coronavirus, la polémique entourant l’hydroxychloroquine a été au centre de nombreuses conversations. Si certains pensent que ce médicament est la solution contre le Covid-19, la majorité des entités médicales de par le monde maintiennent une certaine réserve. Dans cette optique, une nouvelle étude a montré que ce produit pourrait faire plus de mal que de bien.
La chloroquine et l’hydroxychloroquine liées à des cas graves d’arythmie cardiaque
Une étude à grande échelle suggère que la chloroquine et l’hydroxychloroquine n’aident pas à traiter les cas graves de Covid-19, et que cela peut même être nocif. En effet, la revue The Lancet a publié un article analysant les données de milliers de patients qui ont pris les médicaments. Les résultats ont montré que les personnes traitées avec ces médicaments étaient plus susceptibles de mourir ou de développer des complications cardiaques. L’étude a notamment révélé que 8 % des patients qui ont reçu un traitement à base de l’un des médicaments antipaludiques associé à de l’antibiotique azithromycine ont développé des cas d’arythmie cardiaque graves.
En ce qui concerne les taux de mortalité, l’hydroxychloroquine a affiché un taux de 18 %, contre 16,4 % pour la chloroquine et 9 % pour le groupe témoin. Ceux traités par l’hydroxychloroquine ou la chloroquine en association avec des antibiotiques avaient un taux de mortalité encore plus élevé. Pour en arriver à cette conclusion, la recherche a analysé les données de près de 15 000 patients atteints de Covid-19 qui ont reçu le médicament antipaludique, pris avec ou sans les antibiotiques azithromycine. Ces données ont été comparées à celles de 81 000 patients qui n’ont pas reçu ce traitement.
Des résultats qui ne mettent pas en cause l’efficacité ou l’inefficacité des antipaludiques pour soigner le Covid-19
Quoi qu’il en soit, l’étude ne peut pas répondre à la question de savoir si l’hydroxychloroquine et la chloroquine peuvent aider les patients à combattre le Covid-19. Ces réponses ne peuvent provenir que de grandes études dans lesquelles les patients sont affectés au hasard à ces médicaments ou à un placebo. Il faut savoir que des dizaines d’études dans ce domaine sont actuellement en cours. Il faut également ajouter que les scientifiques ont tenu à préciser qu’il pourrait y avoir d’autres variables qui n’ont pas été prises en compte dans l’étude pour être catégorique sur le sujet.
L’étude apporte cependant une preuve quant aux risques liés à l’usage de ces médicaments. Ce n’est pas la première étude à démontrer certains effets néfastes de ces antipaludiques. Cela a également été le cas du JAMA, du NEJM et du BMJ, trois revues médicales de renommée mondiale. Face à cette nouvelle étude, les experts de la santé renforcent les appels à la prudence dans le déploiement de l’approbation d’urgence pour les traitements non éprouvés, dont l’usage de la chloroquine et l’hydroxychloroquine. Les chercheurs ont également averti que ces antipaludiques ne doivent pas être utilisés en dehors des essais cliniques.
Le Dr Mandeep Mehra, l’auteur principal de l’étude, a notamment déclaré à CNN qu’il recommanderait aux hôpitaux de cesser d’utiliser ces médicaments pour traiter le Covid-19. Il a notamment expliqué que ces médicaments apportaient plus de mal que de bien aux patients qui le prenaient. De son côté, Didier Raoult, le partisan français de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine, a rejeté les résultats de cette étude. Il a notamment qualifié l’étude de « foireuse » et a affirmé que le Doliprane était bien plus dangereux que le traitement qu’il recommande pour soigner le coronavirus.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: Le Monde
Étiquettes: hydroxychloroquine, The Lancet, problèmes cardiaques, coronavirus, covid-19, chloroquine
Catégories: Actualités, Santé
Je ne sais pas si l’hydroxychloroquine est efficace. Toutefois, je constate que l’auteur principal de l’étude le Dr Mehra est en conflit d’intérêt majeur puisqu’il fait régulièrement des conférences pour le laboratoire Gilead qui fabrique le Remdesivir Ceci suffit pour jeter le doute sur cette étude. De plus, cette étude qui est une analyse de données mélange tout et n’importe quoi et n’a pas de valeur. Depuis des années, les études médicales « scientifiques » publiées ne font que confirmer l’hypothèse de départ, qu’elle soit positive ou négative. C’est encore le cas ici, tant il est évident que le Dr Mehra voulaiut démonter que l’hydroxychloroquine était néfaste.
Arrêtez vos causes perdues, vos accusations sont bien plus valables pour les études du Pr. Raoult.
Cette étude est foireuse car elle ne prend pas en conpte le moment de la prescription (la prescription d’HCQ doit être faite seulement en début d’infection)
Guillaume B.
Promotion bénévole du Libéralisme Vert en France
http://Www.libvert.fr
Elle est « foireuse » (malhonnête et orientée surtout) pour d’autres raisons également (intégrité des données acquises par exemple).
Je pense qu’il y a eu suffisamment de chercheurs un minimum (et je dis bien un minimum par que franchement…) consciencieux pour le voir et pourtant cela a suffit à la mise en oeuvre du principe de précaution alors que les effets délétères éventuels de la molécule sont largement connus et modérés.
Par contre pour le Remdesivir et les vaccins expérimentaux, là la « science » (et ses suppôts aux ministères de la santé, aux US mais pas que ainsi que les médias) sont unanimes (et corrompus), c’est open bar.
Un petit rappel instructif : https://criigen.org/un-aveu-choquant-de-lediteur-de-the-lancet/