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Cette astronome française l’affirme : les extraterrestres communiquent avec nous mais nous ne les comprenons pas !

L’exploration spatiale et ses récentes découvertes ne cessent de susciter l’espoir de trouver une forme de vie extraterrestre. Grâce à nos connaissances technologiques, l’espoir pourrait bien se transformer en réalité dans les prochaines années, selon la communauté astronomique.

Le docteur Nathalie Cabrol, qui dirige la chasse aux extraterrestres à l’Institut SETI, en Californie, pourrait bien changer notre vision de l’Univers. Elle est persuadée qu’une civilisation alien pourrait actuellement être en train d’essayer de contacter la Terre, mais que nous ne pouvons décrypter leurs messages, la faute à une technologie pas assez avancée encore. Pour étayer sa théorie, la scientifique s’appuie sur l’Histoire de nos civilisations, expliquant « qu’étant donné ce que nous avons fait ces 100 dernières années, une espèce extraterrestre âgée, par exemple, de 1000 ans de plus que nous, utilise certainement des méthodes et des technologies bien plus avancées que les nôtres ». Elle ajoute notamment que nos recherches d’une vie alien ne sont basées que sur la réception de signaux radio ou optiques, comme la lumière, mais qu’une civilisation avancée pourrait bien utiliser d’autres procédés, plus efficaces, pour communiquer.

 

Le docteur Nathalie Cabrol : 

 

L’Institut SETI, en Californie : 

 

En 2015, la Terre a reçu une série de mystérieux signaux. Appelés Fast Radio Bursts (FRBs), pour Salves Radio Rapides, ces communications supposément extraterrestres seraient constituées de 10 signaux dont la composition serait notamment faite d’un chiffre commun : 187,5. Une étude révèle également que les salves auraient été émises depuis cinq sources, toutes situées à une distance régulière de la Terre, à plusieurs milliards d’années-lumière. Et si les scientifiques n’excluent pas qu’il s’agisse des émissions astronomiques d’un nouvel objet céleste, comme celles produites par les pulsars, ces signaux relancent l’hypothèse de formes de vie intelligentes et capables de communiquer.

S’appuyant notamment sur la théorie du docteur Cabrol, d’autres scientifiques imaginent le type de procédés que pourraient utiliser les extraterrestres pour communiquer avec nous, mais aussi pour repérer la Terre. Un de ces moyens serait notamment de détecter les changements climatiques et atmosphériques que l’Homme inflige à son environnement. C’est l’hypothèse défendue par John Grunsfeld, un ancien astronaute de la NASA qui explique qu’ »avec un télescope suffisamment puissant, d’une perception d’au moins 20 années-lumière, la Terre pourrait être détectée grâce à sa signature atmosphérique » que l’Homme a grandement modifié au cours des dernières décennies. C’est ce qui lui fait affirmer que s’il existe, dans l’Univers, une forme de vie intelligente, « elle sait déjà que nous sommes là ».

 

L’ancien astronaute John Grunsfeld : 

 

Aussi futuristes et hypothétiques que ces théories puissent paraître, elles n’en demeurent pas moins partagées par la communauté scientifique. Ainsi, Ellen Stofan, chef scientifique de la NASA, affirme que nous pourrions trouver une preuve de vie extraterrestre d’ici 20 à 30 ans. Et si elle explique qu’on ne parle ici que de « microbes » et non pas de « petits hommes verts », elle s’appuie sur les formidables avancées technologiques et spatiale de l’Homme ces dernières années. La NASA a, par exemple, récemment prouvé que l’hémisphère nord de Mars avait autrefois été recouvert à 50 % par un océan de plus d’un kilomètre et demi de profondeur. Ajouté à cela, les observations de plusieurs lunes de notre système solaire, Ganymède, Encelade et Europe, ont révélé de l’eau à leur surface, un élément incontournable de la vie telle qu’on la connait.

 

Ellen Stofan, chef scientifique de la NASA : 

 

Ganymède, lune de Jupiter : 

 

Europe, une autre lune de Jupiter : 

 

Encelade, lune de Saturne : 

 

Pour trouver cette vie extraterrestre tant espérée, tant recherchée par les scientifiques, les agences spatiales ont déjà amorcé leurs missions d’exploration et certains projets devraient prochainement voir le jour. La NASA veut ainsi envoyer un nouveau rover sur Mars, à l’horizon 2020. Il aura notamment pour objectif de rechercher des traces d’une vie passée, rapportant des échantillons sur Terre pour analyse. L’agence américaine prévoit également de débarquer des astronautes sur la planète rouge dans les années 2030, une condition cruciale à la recherche de vie sur Mars, selon Ellen Stofan. Mais Mars ne sera pas le seul objectif de l’astronomie des prochaines années, puisque Europe, lune de Jupiter, devrait aussi être étudiée de plus près. Enfin, la NASA lancera un nouveau télescope en 2018. Nommé James Webb Space Telescope (JWST), il permettra aux scientifiques d’examiner les atmosphères des « super-Terres », ces planètes semblables à la nôtre et potentiels habitacles d’une vie extraterrestre.

 

Croquis du robot théoriquement utilisé pour la mission Mars 2020 :

 

Le télescope JWST, qui sera lancé en 2018 : 

 

L’incroyable quête de l’Homme, à la recherche d’une vie extraterrestre, pourrait donc aboutir d’ici à quelques années. Une révélation incroyable et représentative des fantastiques progrès technologiques réalisés par l’Homme ces dernières décennies. Si vous êtes intrigué par les formes de vie extraterrestre, notamment dans notre système solaire, n’hésitez pas à découvrir les lunes du système solaire susceptibles d’abriter la vie. Êtes-vous enthousiaste à l’idée de trouver une autre forme de vie dans l’Univers ou estimez-vous au contraire que c’est un objectif inutile et illusoire ?

Par Maxime Magnier, le

Source: daily mail

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