Et si on vous disait qu’une simple manipulation génétique pouvait vous permettre d’augmenter significativement votre espérance de vie ? C’est justement ce que viennent de découvrir des chercheurs en réalisant des expériences sur des souris. Leur espérance de vie a augmenté de 15 à 20% ! DGS vous dit tout ce qu’il faut savoir sur cette avancée exceptionnelle.
Des chercheurs à l’Institut National de la Santé (NIH) ont fait une avancée spectaculaire concernant l’allongement de notre espérance de vie. Ils ont découvert qu’avec la modification d’un seul gène, notre longévité pouvait s’améliorer de 15 à 20% ! Ce qui équivaut à peu près à 16 ans de gagnés, passant l’espérance de vie moyenne de 75 ans à 95 ans. Les résultats n’ont pour l’instant été observés que sur des souris.
L’expérience consistait à atténuer l’expression d’un gène (le rendre moins actif), le gène mTor, impliqué dans le métabolisme et la balance énergétique des mammifères. Ce gène fait donc partie de ceux qui gèrent les calories distribuées dans le corps. Les chercheurs ont donc remarqué que certains organes des souris testées avaient une durée de vie plus longue qu’en temps normal. Les domaines concernés par cette espérance de vie améliorée sont la mémoire, la force, l’endurance ou encore l’équilibre.
Mais ce n’est pas la seule chose qu’ils ont remarqué puisque cette progression de la durée de vie ne concerne pas tous les organes. Dans le collimateur, les os, dont la longévité aurait même nettement baissé par rapport à la normale. La modification du gène mTor favoriserait également certaines infections et des maladies de l’œil comme la cataracte. Parmi les conclusions de cette étude, les chercheurs du NIH ont ainsi pu émettre l’hypothèse que le vieillissement du corps humain n’est pas uniforme et que certains organes et parties du corps vieillissent moins vite que d’autres.
C’est une étude très intéressante qui permet d’envisager une nouvelle augmentation de l’espérance de vie moyenne des êtres humains. Bien sûr, beaucoup d’autres expériences vont certainement devoir être réalisées pour confirmer ce fait et pour vérifier qu’il n’y ait aucun risque de mutations bizarres. D’ailleurs, vous seriez prêt à modifier un de vos gènes pour avoir une ou deux décennies de plus à vivre ?
Par Alex Dobro, le
Source: Sur la Toile