En Mayenne, un papy jardinier met au jour un monstre préhistorique que même les experts peinent à expliquer

Un sexagénaire de Mayenne a mis au jour un trésor préhistorique : une dent fossilisée de requin géant, expertisée par un musée national. Ce n’était pas une coïncidence, mais le fruit d’années de passion, de patience et d’un flair hors norme pour les cailloux un peu bizarres. En creusant juste à côté de chez lui, dans une terre ocre et pleine de promesses, il a mis la main sur une relique vieille de plusieurs millions d’années.

Un simple jardin devient le point de départ d’une chasse au trésor préhistorique

C’est l’histoire d’une passion tranquille qui dérape joliment. Didier, ancien commercial et explorateur du dimanche, passait ses journées à fouiller la terre de son jardin en Mayenne. Il y dénichait clous rouillés, débris d’outils, parfois une pièce sans grande valeur. Un jour pourtant, en jetant un coup d’œil chez le voisin, il remarque les tons ocre de la terre près d’un étang. Ce détail visuel le pousse à creuser ailleurs. Bien lui en a pris.

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Sur place, des coquillages fossilisés tapissent la roche, promesse d’un passé enfoui. Armé de sa griffe de jardin, il gratte, tamise, nettoie. Puis soudain, il tombe sur un objet étrange : une dent noire, immense, incrustée dans la terre.

La découverte d’une dent qui ne ressemble à rien de connu : trop grande pour être banale

La dent mesure onze centimètres de long, huit de large. Sa racine, noircie, contraste avec la couronne claire. L’objet semble trop parfait pour un simple caillou, et bien trop grand pour appartenir à un humain. Intrigué, Didier comprend qu’il tient entre ses mains un fragment de l’Histoire, une relique d’un prédateur disparu.

Pour en avoir le cœur net, il se rend au Muséum d’Histoire naturelle de Nantes. Là, le verdict tombe : la dent appartient bien à un mégalodon, le plus grand requin prédateur que la Terre ait connu.

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Ce géant des océans, baptisé Otodus megalodon par les scientifiques, pouvait mesurer entre dix et quinze mètres. Quant à la dent, les experts estiment qu’elle date d’entre 11,5 et 9,5 millions d’années.

Un fossile rare dont la valeur scientifique surpasse la valeur marchande

Aujourd’hui, sur les sites spécialisés comme spinosaure.com, on peut acheter une dent de mégalodon entre 80 et 850 euros, selon sa taille et son état. Celle de Didier, qualifiée de « belle taille » par le paléontologue Gaël Clément, pourrait se vendre à bon prix. Cependant, Clément recommande de la conserver. Mieux encore, il encourage à la transmettre comme un héritage familial.

C’est exactement ce que la famille a choisi de faire. Après le décès de Didier en 2021, l’un de ses petits-fils a récupéré la dent. Aujourd’hui, il l’expose fièrement dans sa chambre parisienne, comme un trophée venu des abysses du temps.

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Comment savoir si vous aussi vous avez un fossile de valeur dans votre jardin ?

Avant tout, il faut faire preuve d’observation et de curiosité. Si vous habitez dans une zone sédimentaire ou proche d’anciens fonds marins, ouvrez l’œil. Certains fossiles ressemblent à de simples pierres. Pourtant, la régularité de leur forme, leur texture et leur couleur peuvent éveiller les soupçons.

En cas de doute, mieux vaut consulter un musée local, un paléontologue ou même un passionné sur un forum spécialisé. Et surtout, évitez de trop nettoyer le fossile : sa patine raconte une histoire. Comme celle de Didier, dont la trouvaille nous rappelle que les plus grands trésors dorment parfois juste sous nos pieds.