
Après une implication marquante dans la sphère politique américaine, Elon Musk a annoncé qu’il allait désormais se retirer des grandes manœuvres politiques. L’homme d’affaires, connu autant pour ses innovations technologiques que pour ses prises de position controversées, a déclaré qu’il allait fortement réduire ses dépenses dans ce domaine. Une décision prise après une période où ses engagements politiques ont non seulement secoué le gouvernement fédéral, mais aussi fragilisé l’image de certaines de ses entreprises.
« Je pense que j’en ai assez fait », a-t-il affirmé lors d’une interview au Forum économique du Qatar, des propos relayés par le Washington Post. Durant les dernières années, Elon Musk n’a pas hésité à ouvrir largement son portefeuille pour soutenir Donald Trump et d’autres figures du Parti républicain. Selon certaines sources, il aurait versé plus de 290 millions de dollars pour soutenir les candidats lors de l’élection présidentielle de 2024, un montant susceptible d’être encore plus élevé en réalité. D’après le New York Times, il aurait aussi promis en coulisses près de 100 millions supplémentaires en vue des élections de mi-mandat de 2026.
Ces sommes colossales avaient pour objectif d’influencer la politique fédérale, notamment en réduisant les dépenses gouvernementales, ce qu’il dit avoir accompli partiellement. Cependant, au-delà des sommes engagées, l’image de ses entreprises, notamment Tesla, a été sérieusement ternie. Parmi toutes les sociétés du magnat, Tesla semble être celle qui a le plus souffert de son engagement politique. Les ventes de véhicules sont en baisse, les bénéfices ont chuté de 71 % au premier trimestre, et les perspectives restent incertaines face à la concurrence croissante des constructeurs chinois. Le Cybertruck, très attendu, a reçu un accueil tiède, et même la mise à jour du Model Y n’a pas réussi à raviver l’enthousiasme des consommateurs.
Cette situation résulte en grande partie du rejet croissant d’une partie du public, alimenté par la proximité d’Elon Musk avec l’administration Trump, ses déclarations polarisantes et son rôle dans la mise en place du « département de l’Efficacité gouvernementale », une structure critiquée pour avoir démantelé plusieurs services publics jugés essentiels. Ces choix politiques ont conduit à une série de boycotts, à des manifestations et même à des actes de vandalisme visant les infrastructures de Tesla.
Face à cette pression grandissante, Elon Musk semble avoir choisi de se recentrer sur ses entreprises. Son retrait partiel du champ politique s’inscrit dans une volonté de sauver Tesla d’un désamour croissant du public. Lui-même a reconnu que son rôle de conseiller officieux de Donald Trump avait contribué à miner la crédibilité du constructeur automobile, et il a récemment annoncé vouloir s’éloigner du DOGE (Department of Government Efficiency).
Néanmoins, Elon Musk ne disparaît pas totalement de la scène. Il a assuré qu’il resterait à la tête de Tesla pour encore au moins cinq années, affirmant vouloir garantir un « contrôle suffisant des droits de vote » pour éviter que des actionnaires activistes ne prennent le dessus. Selon ses propres mots, il ne s’agit pas d’une question d’argent, mais de préserver une influence décisive sur l’avenir stratégique de l’entreprise.
Par ailleurs, Elon Musk soulève une fois de plus l’indignation suite à ses déclarations sur le christianisme.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: Futurism
Étiquettes: Elon Musk
Catégories: Entreprises & Startups, Brèves
Je pense que j’en ai assez fait comme connerie l’image de mes entreprises, notamment Tesla, a été sérieusement ternie
mon retrait partiel du champ politique s’inscrit dans une volonté de sauver Tesla d’un désamour croissant du public. j’ai reconnu que mon rôle de conseiller officieux de Donald Trump avait contribué à miner ma crédibilité de constructeur automobile, et j’ai récemment annoncé vouloir s’éloigner du DOGE (Department of Government Efficiency).
en voila une bonne idée
après avoir semé la pagaille je me retire je ne vaux pas mieux que mon mentor dont j’ai payé l’élection