Elon Musk a récemment annoncé que Grok, le chatbot développé par sa nouvelle entreprise xAI, serait mis à la disposition des abonnés de X. Cependant, malgré les assurances du PDG selon lesquelles le chatbot serait « anti-éveillé », il est rapidement apparu que ce n’était pas le cas.
En utilisant l’outil, les fervents admirateurs d’Elon Musk ont été surpris de constater que Grok soutenait des positions telles que la reconnaissance des femmes transgenres comme de vraies femmes, et l’importance de la diversité et de l’inclusion pour une société juste et équitable. Cette révélation en a choqué certains, qui ont exprimé leur désapprobation. Comme il a tendance à faire de sa plateforme de médias sociaux un environnement propice aux idéologies controversées, voire régressives, Elon Musk a immédiatement promis de prendre des « mesures immédiates » pour rendre Grok politiquement neutre.
Cette décision a été motivée par un tableau montrant les résultats d’un « test de boussole politique » partagé par le chercheur David Rozado, indiquant que Grok était plus à gauche que le ChatGPT d’OpenAI. Elon Musk a réagi en affirmant que le tableau exagérait la situation et que certaines questions étaient ridicules. Certains ont émis l’hypothèse que Grok pourrait avoir plagié des réponses de ChatGPT, expliquant ainsi les résultats du test de Rozado. Cependant, Elon Musk a remis en question la validité du test dans son ensemble.
Cette démarche d’Elon Musk n’est pas surprenante, étant donné sa propension antérieure à s’aligner sur des positions de plus en plus orientées vers l’extrême droite. Ses actions passées incluent des déclarations controversées, comme sa crainte de tirer sur des policiers dans les jeux vidéo, et son invitation à des personnalités controversées telles qu’Andrew Tate et Alex Jones sur la plateforme X.
Malgré ces controverses, Elon Musk reste déterminé à ajuster Grok pour le rapprocher de la neutralité politique, suscitant des réactions mitigées quant à l’avenir du chatbot et à ses orientations présumées.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: Futurism
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