Déjà soumis aux effets indirects des activités humaines, les animaux sont aussi bien plus directement frappés par certaines inventions de notre espèce. Un éléphant thaïlandais, par exemple, a été touché par une mine, avant de se voir équipé d’une prothèse conçue spécialement pour lui.
En Thaïlande, pays réputé pour ses colonies d’éléphants, l’un de ces superbes animaux a subi de plein fouet l’ignominie humaine : Mosha a marché en 2006, à l’âge de 7 mois, sur une mine posée à la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande.
Dès lors, la fondation des Amis des éléphants d’Asie en Thaïlande, située dans la province de Lampang, au nord du pays, a oeuvré pour redonner de sa mobilité au pachyderme handicapé, en lui confectionnant plusieurs pattes artificielles, et ce deux ans après l’accident.
En 6 ans, Mosha a donc été équipé de 9 prothèses, notamment grâce au docteur Therdchai Jivacate, un chirurgien qui conçoit ce type de dispositifs pour les hommes, mais aussi pour les éléphants, au travers de la fondation.
Les différentes pattes de Mosha, dont la dernière, un membre de 15 kg en thermoplastique, acier et élastomère, lui ont permis de grandir – et de grossir – tout en se déplaçant au mieux pour un animal de sa corpulence.
Comme pour l’Homme, la technologie est capable de rendre une partie de sa mobilité à un animal handicapé, prouvant au passage la bonté de certains amoureux de la nature. Si ce type d’initiative vous intéresse, découvrez également l’engagement d’Arron qui achète des tortues sur les marchés alimentaires pour leur rendre leur liberté.
Par Maxime Magnier, le
Source: Sciencealert
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