Si vous êtes amateur de films d’action ou d’œuvres fantastiques, vous êtes certainement déjà au fait des différentes techniques d’effets spéciaux utilisées sur les tournages. Qu’il s’agisse de modèles 3D ou de fond vert, peu de longs-métrages sont épargnés et parmi eux, Deadpool, le super-héros badass de Marvel. SooGeek vous dévoile les coulisses de la création de ce film en vous en montrant quelques images.
Nombreux sont les spectateurs à juger la qualité d’un film sur l’aspect de ses effets spéciaux et si le scénario, le jeu d’acteur, la réalisation ou encore le cadrage sont à prendre en compte au moment d’évaluer une œuvre cinématographique, les effets restent un élément important dans le plaisir ressenti par la personne qui les regarde. En un clin d’oeil, un effet spécial peut faire passer une création audiovisuelle de bon film à véritable navet. Si certains peuvent trouver des choses à reprocher à Deadpool, ses effets spéciaux eux, sont remarquables. Certaines scènes, comme celle présentée ci-dessous, ont entièrement été créées sur ordinateur sans que cela ne saute aux yeux.
Dès le générique du film (dont sont tirés la plupart des visuels de cet article) on est admiratif de la qualité des effets spéciaux car, vous vous en doutez, ils ont été énormément utilisés lors de la création de l’œuvre. Comme l’a expliqué le personnage durant le film et l’acteur au cours de la promotion de l’œuvre, le budget pour réaliser le long-métrage était léger (58 millions de dollars) obligeant les équipes à utiliser un fond vert et des models 3D à de nombreuses reprises.
Une grande partie du film prend place sur une autoroute. Sans avoir les moyens de privatiser ou d’occuper le lieu durant le tournage, les équipes de Tim Miller ont utilisé des images de Vancouver, Detroit et de Chicago. L’une des scènes fut tournée sur le viaduc Georgia de Vancouver mais seule la route fut gardée en post-production : le reste fut ajouté ensuite par les équipes du film.
Vous vous en doutez, personne n’a souhaité brûler Ryan Reynolds lors du tournage et c’est la raison pour laquelle les scènes originales ne contiennent pas de feu. Il est tout de même remarquable de voir que la simplicité a été évitée : ici pas de fond vert, l’image reste à peu près la même avant et après l’ajout des effets spéciaux.
De façon à ne pas offrir une scène dénuée de logique lors du déclenchement de l’incendie, Miller et Wayne Brinton (le superviseur des effets spéciaux) ont longuement observé le décor pour y trouver des éléments à brûler en post-production : ici, le feu monte le long des poutres et s’étend sur les différents éléments de la pièce. Certains éléments furent même créés à taille réelle ou en demi-mesure puis mis à feu pour plus de réalisme lors de l’étude de la scène.
La création de Colossus a nécessité 5 personnes sur le tournage : la première fut utilisée pour porter le costume de motion capture, une technique qui permet de reproduire sur ordinateur les mouvements d’un humain et donc, d’offrir au personnage une attitude et une démarche fluide. La seconde personne prêta sa voix au personnage, la troisième lui prêta son visage : modélisé à partir d’une tête humaine, le visage du personnage reste expressif malgré son aspect métallique. Il fallut aussi une personne pour modéliser le visage et enfin, une dernière personne pour contrôler l’ensemble des points précédemment cités, en studio.
Impressionnant n’est-ce pas ? De nombreuses techniques différentes ont été utilisées pour la réalisation de ce long-métrage et si certains spectateurs regrettent toujours l’utilisation massive de logiciels dans la création d’effets spéciaux, chez SooGeek nous trouvons remarquable l’évolution des techniques et les effets donnés. Quel est, d’après vous, l’avant/après le plus renversant ?
Par JJJ, le
Source: FxGuide
Étiquettes: cinema, 3d, effets-speciaux, motion-capture, deadpool, tournage
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