Aller au contenu principal

Des chercheurs font une découverte intrigante au sujet des dragons de Komodo

Ces prédateurs redoutables peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres

Dragon Komodo
— Sergey Uryadnikov / Shutterstock.com

L’analyse de dents de dragons de Komodo a révélé la présence d’une couche de fer robuste, qui aurait également protégé celles de grands dinosaures carnivores tels que Tyrannosaurus rex.

Lézards à dents de fer

Pouvant mesurer jusqu’à 3 mètres de long pour un poids de 150 kilos, le dragon de Komodo est le plus grand représentant de la famille des varans et le plus grand lézard au monde. Observé à l’état sauvage sur quatre îles indonésiennes, ce prédateur est connu pour s’attaquer à des proies massives (cerfs, cochons sauvages, buffles d’eau…), et ponctuellement aux humains.

Si la structure de ses dents, incurvées vers l’arrière et présentant des bordures dentelées, s’avère remarquablement proche de celle de nombreuses espèces de dinosaures carnivores, une équipe internationale de scientifiques a récemment découvert qu’elles étaient recouvertes d’une couche protectrice de fer, à la teinte orangée.

Dirigée par des chercheurs du King’s College de Londres, l’équipe s’est appuyée sur des techniques d’imagerie avancées pour analyser plusieurs crânes de dragons de Komodo provenant des collections de musées.

— © Aaron LeBlanc et al. / Nature Ecology & Evolution 2024

Selon les chercheurs, une caractéristique similaire, contribuant au maintien des dents, avait été précédemment documentée chez d’autres reptiles modernes (varans, crocodiles, alligators notamment), mais les quantités de fer présentes s’avéraient nettement plus faibles.

Une caractéristique potentiellement partagée avec le T. rex

De telles découvertes suggèrent que certains des dinosaures les plus redoutables à avoir foulé la Terre possédaient également de tels revêtements. Ce que de futures analyses pourraient permettre de confirmer.

« Le processus de fossilisation rend actuellement impossible l’évaluation de la quantité de fer qui aurait été originellement présente dans les dents de dinosaures carnivores comme le T. rex », souligne Aaron LeBlanc, auteur principal de la nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.

« En poursuivant l’analyse des dents de dragons de Komodo, nous pourrons peut-être trouver d’autres marqueurs n’étant pas altérés par ce processus. »

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

Étiquettes: ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *