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Une chercheuse du MIT lance le jeu Doom sur des bactéries E. coli !

Incroyable

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© id Software, Bethesda Softworks LLC

Oubliez les puces de silicium et découvrez le concept de bioconsole. Dans une expérience qui repousse les limites de la science et de l’imagination, une chercheuse du MIT a réalisé ce qui semblait impossible : lancer le jeu vidéo emblématique Doom sur des bactéries E. coli encore vivantes.

Une scientifique du MIT a réussi un exploit apparemment impossible : exécuter le jeu vidéo Doom sur des cellules vivantes d’E. coli. Lauren Ramlan, doctorante, a réalisé cette expérience hallucinante en exploitant la puissance de la biologie synthétique. Pour ce faire, elle a utilisé des millions de bactéries qui agissent comme des pixels individuels, leur lueur contrôlée pour afficher le paysage vert emblématique du jeu et les démons pixelisés. L’inspiration de Ramlan est venue du phénomène Internet « Doom fonctionne sur tout ».

Il faut en effet savoir qu’en 1997, les créateurs de Doom chez id Software ont publié gratuitement en ligne le code source original du jeu, permettant à des légions d’amateurs de le bricoler et de l’expérimenter à leur guise. Le faire fonctionner avec des bactéries qui provoquent une intoxication alimentaire reste cependant inédit. Notons que pour réussir cet exploit, la scientifique a utilisé des bactéries E. coli génétiquement modifiées pour qu’elles fonctionnent comme écran vivant. Chaque cellule contenait une protéine fluorescente qui pouvait être allumée et éteinte, méticuleusement programmée pour reproduire les images de Doom.

Bien que le gameplay soit microscopique, que le jeu soit très lent et pixelisé, cela reste un exploit incroyable. Par ailleurs, bien que cela puisse sembler n’être qu’une entreprise scientifique purement ludique, le travail de Ramlan revêt une signification plus profonde. Il repousse les limites de la biologie synthétique, démontrant le potentiel de programmer des cellules vivantes pour des tâches complexes. Cela pourrait notamment ouvrir la voie à de futurs progrès en matière de bio-informatique et de découverte de médicaments. Pour rappel, un programmeur a réussi à jouer à Doom sur… un test de grossesse et sur un tracteur.

Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: Futurism

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