Au nord-ouest de la Chine se trouve la région du Xinjiang, où certains habitants sont oppressés par le gouvernement chinois. La raison : ils appartiennent à une minorité musulmane, les Ouïghours. Selon l’ONU et des ONG de lutte pour les droits de l’Homme, près d’un million d’entre eux seraient en détention.
De nouveaux documents internes (plus de 400 pages), publiés par le New York Times, révèlent l’implication du gouvernement chinois dans la répression des Ouïghours. En effet, ils offrent un aperçu du mécanisme de l’oppression par le parti communiste de toute une minorité emprisonnée voire mutilée.
« Rafler tous ceux qui doivent l’être »
En plus de 161 pages de directives et de rapports sur la surveillance et le contrôle de la population ouïghoure, ces documents contiennent un discours de Xi Jinping, le président chinois. Sur 96 pages, il appelle à lutter « contre le terrorisme, l’infiltration et le séparatisme » et à être « sans aucune pitié ». Ce discours a été remis aux hauts fonctionnaires du Xinjiang dès 2016, pour justifier l’oppression.
Parmi tous ces documents, le parti a même distribué un « guide » à ses fonctionnaires pour leur apprendre à répondre aux étudiants revenant dans la région s’ils commencent à poser des questions quant à la disparition de leurs proches.
En somme, les autorités leur précisent bien que leurs proches n’ont commis aucun crime. Ils ont été seulement contaminés par le « virus » de l’extrémisme. Il faut les soigner « avant que la maladie ne dégénère ». Si près d’un million de personnes seraient actuellement en détention, Pékin nie ces chiffres et précise que les Ouïghours ne seraient pas détenus mais placés dans des « centres de formation professionnelle » afin d’éviter une propagation de la radicalisation islamique.
DES DOCUMENTS HORS CONTEXTE ?
Néanmoins, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, s’est exprimé quand il a appris la fuite de ces informations. Il a notamment évoqué plusieurs milliers d’actes terroristes survenus dans la région du Xinjiang en 2016. Face à cette situation, le gouvernement aurait agi en rédigeant cette liste de mesures.
Au-delà de la révélation de cette organisation de l’oppression, ces documents révèlent toute une scission entre les membres du parti. La répression au Xinjiang ne ferait pas l’unanimité car les 400 pages ont été transmises par un membre du parti. La question du sort des Ouïghours serait un sujet délicat même au sein du parti, toutefois les ONG doivent continuer d’agir pour mettre en lumière les discriminations dont cette communauté est victime.
Par Manon Fraschini, le
Source: FranceTVinfo
Étiquettes: ouighours, repression, musulmans, Gouvernement chinois, minorités, chine, monde
Catégories: Société, Actualités
A l’époque de l’enfant unique en Chine, les régions où vivaient les Ouïghours, pouvaient avoir plusieurs enfants pour les aider aux champs.
Quelques décennies plus tard, ils s’avèrent nombreux et le gouvernement chinois voit bien ce qui se passe dans n’importe quel pays musulman… ou bien dans les pays non musulmans accueillant des musulmans…ceci expliquant cela…
Après des siècles où les musulmans ont massacré les chrétiens, les hindouistes, etc…la roue tourne…
CES PROPOS SONT LAMENTABLES ET INACCEPTABLES