Des démons partout, l’humanité menacée par les ténèbres et un beau gosse maîtrisant aussi bien la gâchette que l’épée, tels sont les ingrédients clés pour créer un jeu Devil May Cry. Saga de Capcom qui a fait les belles heures de la PlayStation 2, celle-ci vous glisse dans la peau d’un chasseur de démons qui en a marqué plus d’un et pour cause : il a permis au beat’em all de revenir sur la scène vidéoludique. Pas besoin d’appeler l’exorciste, SooGeek vous révèle l’incroyable histoire de cette licence culte du jeu vidéo.
Devil May Cry est une série de jeux vidéo lancée en 2001 sur PlayStation 2 avec le jeu éponyme, l’un des premiers sortis sur la mythique console de Sony. Estampillés action, les jeux vous plongent dans un univers où la fantasy côtoie un univers moderne puisant son inspiration dans le style gothique. Le premier jeu a eu droit à 4 suites : Devil May Cry 2 en 2003 sur PS2, Devil May Cry 3 : Dante’s Awakening sorti sur PS2 en 2005, Devil May Cry 4 en 2008 sur PS3, Xbox 360 et PC et DmC : Devil May Cry en 2013 sur PC, PS3 et Xbox 360. Forte de son succès, la licence a été adaptée en un anime de 12 épisodes.
Le héros principal de Devil May Cry est Dante, un chasseur de démons dissimulant ce talent derrière son travail de détective privé au sein de sa propre agence qui donne son nom au jeu. Cependant, Dante a un secret : il est le fils de Sparda, un chevalier sombre légendaire qui a sauvé l’humanité après avoir trahi les siens pour l’amour d’une humaine. De ce fait, Dante est un être mi-humain mi démon.
Son nom comme certains traits de sa personnalité sont inspirés de Dante Alighieri, que les littéraires parmi vous connaissent comme l’auteur de la Divine Comédie. L’univers du jeu est d’ailleurs inspiré de son poème L’Enfer tiré de cette œuvre. Reconnaissable à ses cheveux blancs et à son grand manteau rouge, Dante a pour objectif d’éliminer tous les démons qui sévissent sur Terre. Pour cela, il peut compter sur Ebony et Ivory, ses 2 pistolets qui ne le quittent jamais. Dante a également un frère, lui aussi hybride : Vergil.
Si elle est souvent présentée comme orientée action, Devil May Cry est avant tout une licence beat’em all. Vous commandez Dante ou un autre chasseur de démons et votre mission est de parcourir le monde en éliminant les vagues d’ennemis sur votre route. Pour cela, vous disposez à la fois d’un impressionnant catalogue d’attaques mais aussi d’un arsenal varié.
L’histoire de chaque opus est divisée en chapitres à parcourir. A la fin de chaque chapitre, vous affrontez un boss. Pour en venir à bout, il vous faut faire preuve de patience, de réactivité mais aussi d’une bonne arme pour faire bien mal à votre ennemi. A la fin d’une mission, vous obtenez une note déterminant votre score final. Une mécanique de jeu que beaucoup connaissent mais qui a marqué à la sortie du premier jeu un vrai renouveau du genre.
A la sortie de Devil May Cry, le beat’em all est un style qui ne plait pas aux gamers. Malgré la sortie des titres cultes dans les années 80/90, le style est en perte de vitesse. Sans s’en rendre compte, Capcom va redonner via la série envie aux joueurs de se tourner vers le beat’em all grâce à la 3D, à l’histoire du jeu et à la variété des armes disponibles.
D’ailleurs, si vous pouvez aujourd’hui jouer à Devil May Cry, c’est en partie grâce à une autre licence phare de Capcom : Resident Evil. A l’origine, l’histoire du jeu devait être celle de Resident Evil 4. C’est donc en tant que potentiel Resident Evil que Shinji Mikami (producteur de la série) lança le développement du jeu.
Cependant, un bug faisant flotter les ennemis quand le joueur commençait à leur tirer dessus va changer la donne. Plutôt que de corriger le bug en question, Capcom a décidé de créer un nouveau jeu afin de l’exploiter. C’est donc grâce à un bug qu’est née la saga. Un bug qui, sans le savoir, allait donner naissance à une licence aussi culte que celle qu’elle devait continuer au départ.
Presque née par hasard, Devil May Cry s’est imposée au fil du temps comme l’une des meilleures licences beat’em all du jeu vidéo. Portée par un héros aussi classe que puissant, la saga a donné envie à des milliers de joueurs de casser du démon à l’épée ou au pistolet. En prime, son univers jonglant entre le gothique et le monde moderne séduit malgré un côté parfois effrayant. Sa renommée est telle que 3 de ses jeux ont été cités dans le livre Les 1001 titres auxquels il faut jouer au moins une fois dans sa vie. Bref, une saga culte que l’on vous invite à découvrir ou à redécouvrir.
Par Justine Manchuelle, le
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